Compte rendu du 27 juin 2014 au CCN de Montpellier

Compte rendu du 27 juin 2014 au CCN de Montpellier


© Marc Domage

1/ La formation initiale du chorégraphe

Laurent Pichaud, directeur artistique de la formation EX.E.R.CE au CCN de Montpellier,
Anne Kerzerho, actuelle directrice pédagogique de cette formation
Catherine Hassler, cofondatrice avec Mathilde Monnier de EX.E.R.CE
Agnès Wasserman, directrice du département Ressources Professionnelles au CND
Maxime Fleuriot, Ministère de la Culture DGCA, chargé de mission pour les enseignements, la recherche, la diffusion et la culture chorégraphiques
Claire Rousier, directrice adjointe du CNDC d’Angers
Marc Vincent, Cie Artefactdanse
Muriel Piqué, Cie Commeça, en préparation d’une thèse ayant pour thème : L’écriture chorégraphique, une matière
Hamid El Kabouss, Cie MIMH (culture hiphop)
Elie Golgevit, représentant du SYNAVI en Languedoc Roussillon.
Anne Lopez, Cie Les Gens du Quai
Audrey Milcent, l’AFDAS

Pour Chorégraphes Associés, étaient présents
Micheline Lelièvre et Jean Christophe Bleton, les deux coprésidents,
Isabelle Magnin et Sosana Marcelino, ainsi que
Mié Coquempot, membre de Chorégraphes Associés mandatée auprès de l’AFDAS pour ce qui concerne la formation continue des auteurs chorégraphiques.

Après une brève présentation de Chorégraphes Associés par JC Bleton, coprésident, nous  entamons le tour de table avec Catherine Hassler. Elle retrace l’histoire de la formation qu’elle monte au CCN avec Mathilde Monnier (1998) et situe l’évolution du projet jusqu’à sa forme actuelle, en relation avec l’université (Master).

Laurent Pichaud et Anne Kerzhero mettent en lumière l’orientation actuelle de la formation autour de la notion de recherche personnelle et d’expérimentation (se construire par l’expérimentation).

Puis Claire Rousier parle de la formation, au CNDC d’Angers, là aussi en lien avec l’université, avec à l’horizon un projet de partenariat avec une université américaine.

La manière d’aborder la question de la formation passe par la question de la relation aux œuvres existantes : les appréhender, les relire, les déconstruire.

Sosana Marcelino témoigne de sa formation continue à Royaumont avec Suzanne Buirge. Celle-ci s’organise en modules de 3 semaines et est en relation avec la création de partitions chorégraphiques. Marc Vincent définit la formation chez Susan Buirge comme une traversée d’un processus.

De son côté, Hamid El Kabouss, parle de la spécificité du hip hop et de la difficulté à trouver un langage commun. La question de la formation reste ouverte et semble très reliée à l’histoire de ce mouvement et à ses différentes déclinaisons.

Agnès Wasserman du CND remarque qu’il n’y a pas de référentiel pour le métier de chorégraphe, mais sur ce point, l’opinion la plus diffuse est qu’il n’en faut peut-être pas.

Suite à une remarque de Marc Vincent sur la difficulté à se rencontrer entre chorégraphes, Anne Lopez, parle de son expérience de partage avec les danseurs avec qui elle travaille.


 

2/ Formation continue du chorégraphe

Étaient présentes
Joanne Leighton, directrice du CCN de Belfort, membre de Chorégraphes Associés et suppléante de Mié Coquempot auprès de l’AFDAS,
Jackie Taffanel, Cie Taffanel
Viviane Mortean, chorégraphe,
Claire Rousier, directrice adjointe du CNDC d’Angers
Agnès Wasserman, directrice du département Ressources Professionnelles au CND
Sosana Marcelino, membre de Chorégraphes Associés
Anne Lopez, Cie les Gens du quai
Muriel Piqué, Cie Commeça, en préparation d’une thèse ayant pour thème : L’écriture chorégraphique, une matière
Marc Vincent, Cie Artefactdanse
Véronique Perlès, SACD

Véronique Perlès parle des conditions d’accès à la formation continue pour les auteurs  et du dispositif qui se met en place avec l’AFAS, la SACD et l’Agessa.

Mié Coquempot et Joanne Leighton exposent la complexité du système et l’inadéquation des critères d’éligibilité actuels à la situation des chorégraphes.
Mié souligne que la demande de formation dont elle a connaissance est de l’ordre de l’échange des savoirs, échange des pratiques.

Muriel Piqué se pose la question de l’écriture chorégraphique mise en parallèle avec l’écriture littéraire et poétique.

Pour Jackie Taffanel, la formation permanente est le choc des hétérogénéités, une grande friction des regards. Elle utilise l’image du rhizome.

Les questions qui se posent sont celles de ce qu’est un chorégraphe aujourd’hui, quels seraient leurs besoins au regard d’une formation continue.

Il semble qu’il y ait un désir assez net de croiser le travail d’autres créateurs, qu’ils soient chorégraphes ou dans d’autres corps de métier. Un besoin d’échange et d’exploration partagées émerge.

Les différentes institutions présentes sont très à l’écoute de ces propositions et souhaitent ouvrir une sorte de chantier de réflexion autour de ces questions pour avancer rapidement sur la manière d’optimiser les conditions d’accès aux formations de l’auteur, et de proposer des contenus qui correspondent à ce métier de chorégraphe.


Les institutions représentées à cette manifestation sont le CCN de Montpellier avec la formation EX.E.R.CE, le CNDC, le CND, le Ministère de la Culture – DGCA, la SACD, l’AFDAS, le SYNAVI.

Leave a Reply