Portrait d’un festival : SAINT HILAIRE DANSE

Portrait d’un festival : SAINT HILAIRE DANSE


1er épisode de la série
Portraits d’événements conçus par des chorégraphes adhérent.e.s
ou comment des chorégraphes perçoivent leur environnement….

Ce premier portrait concerne le festival organisé du 27 au 31 juillet par Carole Bordes, chorégraphe, à Saint Hilaire d’Ozilhan dans le Gard avec trois jours de présentations publiques.

Faire venir la danse là où elle vit, voilà son idée de départ, sa philosophie – idée qu’elle a déjà mise en œuvre en Seine et Marne – pour  habiter artistiquement et chorégraphiquement le village de Saint Hilaire d’Ozilhan.

Pratiques partagées, performances, rencontres intergénérationnelles, mélangeant  amateurs et professionnels, autant de propositions qui ouvrent à la danse, à la chorégraphie, à la rencontre et au décloisonnement des regards en faisant se rencontrer public, auteurs et danseurs…

C’est un geste créateur, un profond désir de partager un art, un métier, une passion et de trouver, à son échelle, les moyens de le réaliser maintenant, quitte à ce que cette initiative prenne une autre envergure dans le futur.

C’est en somme ce que certains nomment la part du colibri * qui ouvre bien des perspectives mais demande aussi le courage de croire en ses idéaux.

Plus d’infos : facebook du festival

* Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! « 
Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »