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  • Ateliers et Assemblée Générale 2 juin 2025

    Ateliers et Assemblée Générale 2 juin 2025

    ASSEMBLÉE GÉNERALE
    Lundi 2 juin à partir de 18H30
    A la SACD Maison des auteurs, 7 rue Ballu, 75009 PARIS

    ORDRE DU JOUR

    – Rapport moral & Bilan des activités 2024
    – Rapport financier 2024 et approbation des comptes de l’exercice 2024
    – Perspectives 2025
    – Election du Conseil d’Administration



    Cher·e chorégraphe et adhérent·e,

    Retrouvons-nous pour l’Assemblée Générale le lundi 2 juin 2025 à Paris.

    Comme les années précédentes cette Assemblée Générale augmentée est un moment privilégié d’ateliers et de débats: un moment précieux pour se retrouver autour du thème Faire corps au cœur de l’engagement.

    Vous pouvez vous inscrire pour la journée (rendez-vous à 10h) ou nous retrouver pour le moment de l’Assemblée Générale (rendez-vous à 18h30).

    • Les adhérent·es, qui viennent de région, peuvent se faire rembourser une partie de leurs frais de transport en commun (train) sur la base de 50% du billet AR.

     PROGRAMME
    STUDIO DE DANSE
    @La Maison des Auteurs, 17 rue Ballu, 75009 PARIS


    10h – 12h30
    rencontre et débat
     Faire corps au cœur de l’engagement
    avec Patricia Coler, déléguée générale de l’UFISC

    Patricia Coler témoignera de l’importance des organisations collectives aujourd’hui et de  la pluralité des formes d’engagement possibles, entre organisations syndicales, fédérales, de réseaux locaux, collectifs citoyens. Lors de la rencontre, nous mettrons en perspective le contexte austéritaire, autoritaire et réactionnaire qui menace d’accroitre encore les précarités et attaque nos valeurs fondamentales. Comment faire corps et quelles solidarités possibles entre acteur·trices du champ culturel et au-delà. Faire front face aux difficultés croissantes, inventer les formes de solidarités démocratiques nécessaires pour défendre l’intérêt général ? Alors que le paysage culturel a largement évolué, nous devons repenser nos interdépendances, nos « robustesses » par le soin porté aux relations et à ce qui fait force de vie. La diversité culturelle et notamment celle de notre écosystème est à entretenir et développer par la coopération et la solidarité.

    12h30-14h30 Pause déjeuner
    repas pris en charge par le syndicat sur inscription  

    14h30-15h30 Table ronde et débat 
    Thémes possibles à débattre suite à l’intervention du matin de Patricia Coler :
    Quelle économie sociale et solidaire pourrait, devrait être mise au service du champ chorégraphique ?
    Quelle organisation collective correspondrait le mieux aujourd’hui 

    pour faire face au désengagement de l’état et des collectivités ?
    Comment préserver la diversité des propositions artistiques des auteur·trices chorégraphes?


    15h30-16h30 Atelier de Note de droit d’auteur
    mené par le syndicat  

    A partir de 16h30 Moment convivial et échanges

    18h30 
    @SACD Maison des Auteurs, 7 rue Ballu, 75009 Paris
    ASSEMBLEE GENERALE

    Patricia Coler est déléguée générale de l’UFISC, union professionnelle qui réunit 16 organisations d’employeurs du champ artistique et culturel et par subsidiarité plus de 2500 structures à buts autres que lucratifs, majoritairement associatives. Elle porte les contributions de l’Ufisc à la structuration sectorielle et à la coconstruction de politiques publiques sur la base des valeurs défendues (diversité, droits culturels, coopération, solidarité démocratique, initiative citoyenne…) dans les différentes instances politiques et professionnelles et participe à coordonner des démarches d’accompagnement et de recherche-action pour appuyer les transformations sociales et citoyennes. Impliquée dans l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), elle est aussi co-présidente du Mouvement pour l’Économie Solidaire, active au sein du Collectif des associations citoyennes et du Conseil supérieur de l’ESS.


    Lecture et Presse UFISC :

    – Tribune en 2022 dans Politis pour construire une culture de la diversité et de la solidarité : «Il y a urgence et nous sommes prêts»
    – Tribune en 2024 sur l’urgence d’agir en commun, au delà des frontières de notre secteur par la tribune « 
    Ouvrir les yeux, lever les poings, se serrer les coudes !

  • Tribune 1er juin 2025 : demande la révision des critères DRAC pour les compagnies

    Tribune 1er juin 2025 : demande la révision des critères DRAC pour les compagnies

    Communiqué de presse édité le 1 juin 2025.

    Nous, acteurs et actrices du paysage du spectacle vivant, tenons à alerter publiquement sur la situation catastrophique dans laquelle se trouvent aujourd’hui les équipes artistiques du spectacle vivant public. Nous demandons au ministère de la Culture une révision immédiate et significative des critères d’accès à l’aide au projet et au conventionnement pluriannuel.

    Plus que jamais, dans un contexte de tensions sociales, économiques et politiques, le rôle du service public de l’art et de la culture est essentiel : faire société, cultiver le vivre-ensemble, défendre des valeurs sociétales et favoriser la création d’œuvres d’art et de l’esprit qui enrichissent notre démocratie. Or, ces valeurs sont aujourd’hui gravement mises à mal.

    Le secteur du spectacle vivant public est attaqué de toutes parts : financièrement bien sûr, avec des coupes budgétaires massives, et l’érosion permanente des soldes artistiques disponibles du fait de l’inflation, mais aussi idéologiquement, par une remise en cause profonde du sens même du service public de la culture.

    Au niveau étatique, la politique d’aides publiques aux équipes artistiques est désormais hors-sol par rapport aux réalités du terrain et à la crise que connaît actuellement le secteur (cf. étude LAPAS 2024 qui faisait apparaître une baisse moyenne de la diffusion de 33% entre les saisons 23/24 et 24/25).

    Depuis la réforme de 2022, les critères d’éligibilité aux aides du ministère sont devenus inatteignables pour une majorité de compagnies : 25 représentations sur 2 ans et 70 sur 3 ans pour la danse, 20 représentations sur 2 ans et 70 sur 3 ans pour la musique ou encore 50 représentations sur 2 ans et 90 sur 3 ans pour le théâtre dans deux régions minimum, 80 représentations pour le cirque, les arts de la rue et les DOM.. Ce sont des objectifs très difficilement réalisables, surtout dans un contexte de raréfaction des moyens de production et de diffusion et l’apparition d’un nouveau critère concernant la co-réalisation.

    Les dispositifs dérogatoires, censés offrir une certaine souplesse, ne relèvent plus aujourd’hui que de l’exception. Ils sont devenus une norme implicite, introduisant une véritable inégalité entre les équipes artistiques, en fonction du positionnement individuel de leur conseiller ou de la politique menée par la DRAC dont elles dépendent – des politiques qui peuvent varier du tout au tout selon les territoires. Il n’est pas acceptable que l’avenir des équipes artistiques et de leurs salarié·es dépendent de critères aussi opaques et variables.

    Les conséquences sont déjà visibles et alarmantes : pour l’année 2025, diminution de 22 % des demandes de convention théâtre et arts associés pour la DRAC Île-de-France. De nombreuses équipes renoncent d’avance, par autocensure, à formuler une demande, conscientes qu’elles ne rempliront pas les critères exigés. C’est un plan de licenciement massif, à la fois visible et invisible, qui est en train de se mettre en place dans un silence assourdissant.

    Par ailleurs, les politiques publiques actuelles semblent vouloir remplacer le soutien structurant du ministère par une logique de guichet ou de marché. Certaines aides, comme le Fonds de Soutien à la production de la DGCA, sont attribuées sans critères lisibles.

    Enfin, le Fonpeps insuffisamment doté en 2025, est mis en cause dans son volume budgétaire pour 2026 alors même qu’il a pris son rythme de croisière.

    Nous assistons de façon accélérée à l’immense précarisation des artistes et techniciens, déjà très fragiles. D’autant que les budgets consacrés à l’éducation artistique et culturelle, source d’emploi pour les artistes, sont aussi en diminution significative.

    Nous demandons donc solennellement au ministère de la Culture :

    • Une révision immédiate à la baisse des critères d’accès des différentes aides au projet et au conventionnement pluriannuel.
    • Une prise en compte du volume d’emploi rémunéré sur les répétitions et les dates de représentations plutôt que la nature du contrat qui lie les compagnies aux structures.
    • Une réaffirmation forte du rôle du service public de la culture, garant d’un accès équitable à la création et à la diffusion sur tout le territoire.
    • La défense du Fonpeps dans le cadre de sa renégociation, en garantissant son volume à hauteur de 60 millions d’euros en 2026.


    Il y a urgence. Nous attendons des décisions politiques courageuses permettant au service public de l’art et de la culture de remplir pleinement ses missions.

    Les signataires :

    Les organisations professionnelles : 

    ACDN – Association des Centres dramatiques nationaux

    ASN – Association des Scènes nationales

    Chorégraphes Associé.e.s

    LAPAS – L’Association des Professionnel·le·s de l’Administration du Spectacle

    La FéRue – Fédération des arts de la rue en Île-de-France 

    Latitude Marionnette, réseau national de structures de production et de diffusion pour les arts de la marionnette

    Le G20 Île-de-France 

    Le Réseau Actes if – lieux artistiques et culturels indépendants en Île-de-France

    Le SCC – Syndicat des Cirques et Compagnies de création

    Le SNMS – Syndicat National des Metteurs en Scène

    Le SYNAVI – Syndicat national des arts vivants

    Le SYNDEAC – Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles

    Scène Ensemble

    Scènes d’enfance – ASSITEJ France

    Territoires de Cirque

    CGT Spectacle

    SFA CGT – Syndicat Français des Artistes Interprètes

    SYNPTAC-CGT – Syndicat national des professionnel.les du théâtre et des activités culturelles

    SNAM-CGT – Union Nationale des syndicats d’artistes musiciens de France – CGT

    Latitude Marionnette, réseau national de structures de production et de diffusion pour les arts de la marionnette

    Les expertes et experts et anciens expertes et experts de la DRAC Ile-de-France

    Laetitia Ajanohun, autrice, metteuse en scène, collège théâtre et arts associés

    Guillaume Barbot, auteur, metteur en scène, collège théâtre et arts associés

    Antoine Blesson, directeur de production Le Grand Gardon Blanc, collège théâtre et arts associés

    Lucas Bonnifait, directeur du Théâtre 13, collège théâtre et arts associés

    Bruno Boulzaguet Directeur Nouveau Théâtre de l’Atalante & Cie Théodoros Group, collège théâtre et arts associés

    Sébastien Bris, Directeur Artistique Cergy Soit !, collège théâtre et arts associés
    Philippe Chavanis, administrateur de production co-direction  Lilas en Scène, collège théâtre et arts associés
    Valérie Contet, directrice des Bords de Scènes Grand-Orly Seine Bièvre, collège théâtre et arts associés

    Ludmilla Dabo, comédienne, autrice, metteuse en scène, collège théâtre et arts associés
    Simon Delattre, Directeur de La Nef à Pantin et de la compagnie Rodéo Théâtre, collège théâtre et arts associés
    Claire Dupont, Directrice du Théâtre de la Bastille, collège théâtre et arts associés

    Véronique Felenbok, directrice de production, fondatrice Bureau des Filles, collège théâtre et arts associés

    Frédérique Ehrmann, directrice adjointe déléguée au développement du projet – T2G Théâtre de Gennevilliers, collège théâtre et arts associés

    Christian Lalos, directeur La Passerelle – SN de Gap, , collège théâtre et arts associés, expert DRAC PACA

    Fabrice Lambert, chorégraphe et directeur de la compagnie l’Expérience Harmaat, Collège Danse 

    Laure Le Goff, directrice d’Un neuf trois Soleil, collège théâtre et arts associés
    Christelle Lechat, accompagnement d’équipes artistiques, collège théâtre et arts associés
    Véronique Lécullée, directrice de PIVO, collège théâtre et arts associés
    Matthieu Malgrange, directeur de l’Atelier du Plateau à Paris, collège théâtre et arts associés

    Jérémy Mazeron, secrétaire général du Théâtre de Vanves – SCIN, collège danse 

    Isabelle Melmoux, directrice adjointe TGP – CDN Saint Denis, collège théâtre et arts associés
    Raphaël Merllié, Directeur du Sud-Est Théâtre, collège théâtre et arts associés

    Sophie Mugnier, Directrice Théâtre Brétigny-SCIN art et création, collège théâtre et arts associés
    Jean-François Munnier, directeur de l’Etoile du Nord, SCIN, collège théâtre et arts associés

    Alain Neddam, expert DRAC Ile-de-France, collège théâtre et arts associés

    Jean-Paul Perez, président de MARTO, collège théâtre et arts associés
    Frank Piquard, Directeur Délégué Compagnie DCA Philippe Decouflé, collège Danse

    Marie Plantin, journaliste , collège théâtre et arts associés
    Aurélien Rondeau, co-directeur Théâtre du Train Bleu, collège théâtre et arts associés

    Marion Rousseau, programmatrice CCAS, collège théâtre et arts associés

    Vanina Sopsaisana, directrice du Théâtre de Corbeil-Essonnes, collège théâtre et arts associés
    Amélie Thérésine, enseignante en spécialité et option facultative théâtre, Montreuil, commission théâtre et arts associés
    Agnès Quinzoni, secrétaire générale Jeune Théâtre National, collège théâtre et arts associés

    Margot Videcoq, , collège Danse 

    Les expertes et experts du collège théâtre de la DRAC Hauts-de-France
    Audrey Ardiet – directrice de La Rose des vents Scène Nationale Lille métropole Villeneuve d’Ascq

    Ikbal Ben Khalfallah, directeur du Safran, scène conventionnée – Amiens

    Laurent Hatat, metteur en scène, directeur artistique de la cie Anima Motrix

    Philippe Macret, Directeur délégué projet arts espace public – Cirque Jules Verne, Pôle national cirque – Amiens
    Vincent Reverte, Cie le Tour du Cadran, La Manekine scène intermédiaire

    Grégory Vandaële, Directeur du Grand Bleu, Scène conventionnée « Arts, enfance et jeunesse »

    Les expertes et experts de la commission DRAC Occitanie

    Stéphane Boitel, directeur artistique adjoint du théâtre Garonne, Scène européenne – Toulouse, collège Théâtre et arts associés

    Pierre Boisson, directeur artistique du Festival de rue de Ramonville – ARTO (Toulouse), collège Théâtre et arts associés

    Serge Borras, directeur de la Grainerie, fabrique des arts du cirque et de l’itinérance, Scène Conventionnée d’Intérêt National – Pôle de International de Production et de Diffusion, collège Théâtre et arts associés

    Rostan Chentouf, directeur de La Place de la Danse Centre de développement chorégraphique national Toulouse Occitanie — Collège Danse 

    Samuel Mathieu, directeur et chorégraphe de la Cie Samuel Mathieu / NEUFNEUF Festival – Toulouse, collège Danse 

    Marion Vian, directrice de Pronomade(s) en Haute-Garonne, Centre national des arts de la rue et de l’espace public

    Emilie Peluchon, directrice de La Maison danse, centre de développement chorégraphique national Uzès Gard Occitanie- collège danse

    Les expertes et experts de la DRAC Grand Est

    Véronique Bellegarde, metteuse en scène , directrice artistique du festival La Mousson d’été, collège théâtre et arts associés

    Alexandre Birker, directeur de Scènes et Territoires, collège théâtre et arts associés

    Peggy Donck, directrice générale Centre des arts du cirque – Châlons-en-Champagne

    Barbara Engelhardt, directrice du Maillon, Théâtre de Strasbourg – Scène Européenne, collège théâtre et arts associés

    Bruno Lobé, Le Manège, scène nationale – Reims, collège théâtre et arts associés

    Aurore Gruel, Danseuse Chorégraphe Compagnie ORMONE et Direction artistique, Laboratoire Chorégraphique de Reims. collège danse

    Christian Mousseau-Fernandez, directeur de Transversales scène conventionnée cirque de Verdun

    Olivier Perry, directeur du CCAM Scène Nationale de Vandœuvre, collège théâtre et arts associés

    Thomas Ress, directeur de l’Espace 110 – Centre Culturel d’Illzach · Scène conventionnée d’intérêt national « art et création » – collège danse

    Rémi Sabau, Directeur du Nouveau Relax, Scène Conventionnée d’Intérêt National de Chaumont – Haute Marne collège danse 

    Anne-Gaëlle Samson, directrice adjointe du CCAM Scène Nationale de Vandoeuvre – Collège Danse

    Pierre-Yves Charlois, directeur du Pôle International de la Marionnette – Jacques Félix de Charleville-Mézières, collège théâtre

    Pasquale Nocera, Chargé du développement des missions du CCN Ballet de l’Opéra national du Rhin – Collège Danse

    Benoît Bradel, directeur du festival Passages Transfestival à Metz, collège danse

    Les expertes et experts de la DRAC Bourgogne Franche Comté

    Anne Monfort, metteuse en scène, compagnie day-for-night, Besançon, collège théâtre 

    Virginie Lonchamp, directrice du Théâtre, scène nationale de Mâcon – Collège théâtre et arts associés.

    Séverine Coulon, directrice artiste générale, scène conventionnée Arts, enfance et jeunesse

    Les expertes et experts de la DRAC Normandie

    Etienne Granger, responsable Pôle Création, L’étincelle, Théâtre de la Ville de Rouen

    Anne-Sophie Pauchet, metteuse en scène, compagnie Akté, Le Havre, collège théâtre

    Julien Bourguignon, Directeur délégué à la scène nationale Le Tangram, Evreux, collège Théâtre

    Anne Decourt, directrice Le Sablier, centre national de la marionnette, Ifs / Dives-sur-Mer

    Sophie Descamps, Directrice du Théâtre Le Passage,SCIN, Fécamp, collège théâtre

    Antoine Pitel, Directeur des Productions – Centre Dramatique National Normandie Rouen, collège théâtre.

    Farid Bentaïeb, Directeur du Trident, scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin

    Simon Fleury , Directeur de la scène nationale de Dieppe

    Les expertes et experts de la DRAC Pays de Loire, Bretagne, Centre Val-de-Loire

    Alexandre Boucher, secrétaire général, Le Plongeoir – Pôle national Cirque Le Mans,collège Théâtre et arts associés

    Emma Cardonne, Directrice de production et du développement du projet Art et Territoire, Scène Nationale Les Quinconces & l’Espal, Le Mans

    Marion Colléter, directrice déléguée du Cndc-Angers, collège danse 

    Amélie du Payrat, directrice de Très Tôt Théâtre, SCIN AEJ, collège Théâtre et Arts associés Drac Bretagne

    Christophe Galent, directeur de la Scène nationale d’Orléans, collège danse

    Christophe Garcia, directeur artistique – La Parenthèse-Christophe Garcia, collège danse  DRAC PDL

    Veronica Gomez, Administratrice / Théâtre à la Coque, collège théâtre 

    Patrice Le Floch, directeur du Triangle, SCIN pour la danse, collège danse

    Natacha Le Fresne, directrice de Danse à tous les étages, CDCN itinérant en Bretagne, collège danse

    Richard Le Normand, directeur du Carroi – La Flèche, collège Théâtre et arts associés DRAC PDL.

    Marilyn Leray, metteure en scène/comédienne/Le Café Vainqueur, collège théâtre

    Ronan Martin, directeur des études de l’école du TNB, collège Théâtre et arts associés, DRAC Bretagne

    Gurval Réto, directeur du THV, SCIN AEJ, collège Théâtre et Arts associés Drac PDL

    Arno Wögerbauer, co responsable artistique de la Compagnie les Maladroits, collège théâtre et arts associés DRAC PDL

    Lucien Ammar-Arino, directeur délégué de VIADANSE – CCN de Bourgogne-Franche-Comté à Belfort

    Oriane Baudrand, secrétaire générale de L’échangeur CDCN

    Alexandre Bourbonnais, directeur délégué de Mille Plateaux CCN La Rochelle, Co-president de l’ACCN, membre de la commission d’expert nouvelle Aquitaine

    Ophélie Coq, directrice par intérim et secrétaire générale du CCN de Rillieux-la-Pape, membre du collège danse Région Auvergne Rhône-Alpes

    Thomas Da Silva Antunes, secrétaire général de l’ACCN et de l’A-CDCN

    Romaric Daurier, directeur du Phénix scène nationale Valenciennes

    Alexandra Feuillie, directrice adjointe du CCN Roubaix Hauts-de-France

    Céline Luc, directrice de production du réseau Les Petites Scènes Ouvertes

    Raphaëlle Gogny, directrice du développement et des productions, Centre Chorégraphique National d’Orléans

    Maud Le Pladec, directrice du CCN – Ballet de Lorraine

    Isabelle Martin – Bridot, directrice des Hivernales CDCN d’Avignon

    Olivier Michel, directeur de La Pop, co-président du réseau Actes If, membre du collège Scènes permanentes du syndicat Scène Ensemble

    Sandra Neuveut, directrice de la briqueterie CDCN du Val-de-Marne.

    Sidonie Duret, Émilie Szikora, Jeremy Martinez, directeur·rices du CCN d’Orléans

     

  • Comment œuvrer ensemble ?# Rencontre pro à Nice

    Comment œuvrer ensemble ?# Rencontre pro à Nice

    Jeudi 22 mai 2025 au 109 à Nice

    Chorégraphes Associé.e.s est invité par le festival [TEMPS-DANSE EXTÉRIEUR] & Lisie Philip, chorégraphe et adhérente pour cette journée professionnelle.
    Dans le cadre du festival [TEMPS-DANSE EXTÉRIEUR], nous vous convions à une après-midi de rencontre autour du thème : Comment œuvrer ensemble ?
    Vous êtes bienvenu·es lors de cette rencontre pour vous joindre aux réflexions et débats du jour.


    Programme
    14h – Mise en commun des expériences et réflexions
    15h30 – Pause
    15h45 – Atelier de travail collaboratif
    17h – Restitution
    18h – Apéro convivial – Échanges informels
    19h – Ouverture du festival avec DJ Set + Performances en partenariat avec le MAMAC

    Invité·es : Josette Baïz, Jean Gaudin et la cie Hervé Koubi


    Infos pratiques

    [COUR INTÉRIEURE] – Le 109, 89 rte de Turin, 06300 NICE
    > Venir au 109 :
    Bus : lignes 7, 14, 19, 88, LR116
    Tramway : arrêt Vauban puis correspondance bus 14 arrêt Abattoirs ou 10mn à pied
    Train : gare de Riquier et gare de Pont Michel
    Vélos en libre service Lime : station au 89 route de Turin à côté de l’entrée publique du 109

  • Lettre ouverte à la Ministre de la Culture, 21 mai 2025, Mobilisation et Coopération Arts et Culture – MCAC 2025

    Lettre ouverte à la Ministre de la Culture, 21 mai 2025, Mobilisation et Coopération Arts et Culture – MCAC 2025

    Née dans le contexte de la crise COVID et relancée en avril 2025, la Mobilisation et Coopération Art et Culture (MCAC) s’est imposée comme un espace de mobilisation, de coopération, de veille et de plaidoyer, qui rassemble plus de cinquante fédérations, réseaux et organisations professionnelles du secteur artistique et culturel (→ lire la déclaration d’intention des organisations participantes).

    Face aux politiques d’austérité et aux attaques réactionnaires qui fragilisent aujourd’hui l’ensemble du champ associatif et de l’intérêt général, la MCAC appelle à une réponse collective et alerte sur un véritable plan social à bas bruit, qui menace l’ensemble de l’écosystème culturel et artistique en même temps que les droits culturels et les libertés fondamentales
    .
    Lettre ouverte de la MCAC à la Ministre de la Culture

    Nouvelles baisses budgétaires : la défense de la diversité culturelle et des initiatives citoyennes est une nécessité !

    Madame la Ministre,

    Nous souhaitons vous entretenir des menaces croissantes qui pèsent sur l’écosystème culturel citoyen et des préoccupations portées par la MCAC – Mobilisation et Coopération Arts et Culturedynamique collective réunissant une pluralité d’organisations du tiers-secteur culturel.

    Vous le savez, le champ de la création et de la participation artistique et culturelle se fonde aujourd’hui sur un écosystème constitué majoritairement de structures d’initiatives citoyennes qui travaillent au plus près des territoires. Équipes et collectifs artistiques, lieux, festivals, écoles, radios, médias, et l’ensemble des actrices et acteurs culturels d’intérêt général permettent la diversité des expressions artistiques et culturelles et de la création, portent les droits culturels, décloisonnent leurs actions, inventent de multiples coopérations, favorisent le lien social et la participation des personnes à la vie artistique et culturelle.

    Alors que nous faisons face à des défis majeurs de transformation écologique, sociale, économique et numérique, de défense des droits fondamentaux et d’approfondissement démocratique et culturel, ces initiatives constituent une force solidaire ancrée dans les territoires. Or, elles sont en train de payer le prix fort d’un désengagement politique du tissu citoyen de proximité alors que le contexte austéritaire inédit s’intensifie.

    Le décret d’annulation de crédits à hauteur de près de 121 millions d’euros sur les programmes du ministère de la Culture, dont plus de 48 millions d’euros sur les crédits de la création artistique, est une nouvelle coupe catastrophique pour la diversité du secteur. Non totalement assuré en 2025, le FONPEPS n’est pas sauvegardé pour 2026, les arts visuels ne bénéficient d’aucune mesure d’appui à l’emploi, alors que le besoin est manifeste pour lutter contre la précarité et consolider les parcours professionnels et les structures les plus fragiles. Alors que le financement de la part collective du Pass culture reste largement sous-évalué et bloqué pour cette année scolaire, des craintes apparaissent dans les territoires d’une remise en cause des financements d’actions validées.

    Nous nous inquiétons de la réforme de la DG2TDC, qui subit une saignée préoccupante de plus de 60 millions d’euros avec un effet immédiat de coupe dans les Drac pour les actions d’éducation, de participation et de partenariats culturels territoriaux. Que vont devenir les missions de développement des pratiques de démocratie et de droits culturels ainsi que les politiques culturelles territoriales, d’éducation artistique et culturelle, de solidarités, d’éducation populaire ? Alors que le ministère est engagé dans une nouvelle réorganisation de son administration centrale, cela impacte directement trois directions et délégations (DG2TDC, DGPA, DGCA). Quelles en seront les incidences en centrale et en Drac dans leurs relations avec la diversité des actrices et acteurs des territoires ?

    Nous sommes par ailleurs très alertés par la circulaire du ministère des Finances sur le PLF 2026 qui annonce 2025 comme un plafond et des demandes d’économie budgétaire pour les ministères et en particulier celui de la culture. Elles viendront directement fragiliser notre tiers-secteur d’utilité sociale.

    La « Cartocrise culture » à laquelle plusieurs des réseaux de la MCAC participent révèle à ce jour plus de 19 millions d’euros de coupes publiques sur 461 structures ! 12,5 millions pour 370 structures non labellisées et 6,8 millions pour 91 structures labellisées. Plus inquiétant encore, près d’une structure sur deux a subi des coupes de la part d’au moins deux niveaux de collectivités ou plus (données du 16 mai 2025).

    Du côté des collectivités territoriales, les baisses annoncées aux structures s’accroissent. Nous évaluons à 65,8 millions d’euros les baisses sur les budgets culture déjà décidées par les régions. Nous avons mis par ailleurs en place un observatoire des situations territoriales qui nous permet des remontées régulières et actualisées sur les décisions des collectivités et une vision sur le tissu culturel en crise. Partout les enquêtes mises en place par les réseaux territoriaux démontrent les effets catastrophiques sur l’emploi et les activités proposées à nos concitoyen∙nes.

    Il nous faut aujourd’hui anticiper les risques et les changements, consolider les coopérations et mutualisations indispensables à la diversité, protéger l’emploi et lutter contre la précarité, en privilégiant le dialogue et les modalités de coconstruction de l’intérêt général.

    Dans ce cadre, nous sollicitons un rendez-vous collectif avec vous, Madame la Ministre, pour faire valoir nos réalités et nos propositions.

    Nous demandons le maintien des crédits de la DG2TDC et de la DGCA au soutien de la diversité du tissu culturel d’intérêt général.

    Nous interpellons contre les approches de concentration, de marchandisation et de mise en concurrence auxquelles seraient contraintes les initiatives citoyennes.

    Nous demandons que le tiers secteur culturel citoyen soit partie prenante des discussions et des concertations au niveau national et territorial.

  • 6 mai 2025/ Dans une société dystopique, quelle utopie imaginer ? @Paris

    6 mai 2025/ Dans une société dystopique, quelle utopie imaginer ? @Paris

    Compte rendu – Rencontre du 6 mai 2025 au Carreau du Temple à Paris

    *une société dystopique est une société imaginaire organisée de telle façon qu’il soit impossible de s’en échapper



    Invitée : Marianne Massin, philosophe, Professeur émérite des Universités (17è section), « Esthétique et philosophie de l’art », UFR de philosophie, Directrice du Centre Victor Basch – Centre de Recherches en esthétique et philosophie de l’art) et directrice adjointe de l’EA 3552 « Métaphysique : histoires, transformations, actualité ».

    Nous avons débuté la matinée par une courte mise en corps, pilotée par Nathalie Tissot. Autour des dimensions de l’instrument « chaise » et autres mobiliers, adoptées au fil du temps. Des anciennes mesures, l’empan, le pied, la coudée, aux normes adoptées pour l’industrialisation de la chaise fonctionnelle et la standardisation de l’assise.

    Comment ces normes qui encadrent nos quotidiens sont censées correspondre à toutes formes de corps et comment chaque individu s’adapte, ou non à ces standards.

    Ex : « Le pied du roi » qui est adopté est du 47-48, pointure de Charlemagne.
    Industrialisation : Processus complexe qui permet d’appliquer à un secteur, à une branche de l’économie, des techniques et des procédés industriels qui apportent rationalisation et hausse de productivité.

    Marianne Massin a définit l’étymologie du terme Utopie.

    U: peut vouloir dire « lieu qui n’existe pas » ou « bien » selon la racine grecque ou latine.
    Topie vient de topos – qui veut dire lieu.

    C’est donc un lieu qui n’existe pas où tout est organisé pour que l’homme neuf s’organise en société. Dans la fiction, le monde utopique imaginé devient toujours dystopique et, si la dystopie reste purement littéraire, elle est souvent, voire toujours, une dénonciation de la société donc du réel. C’est souvent un réglage du collectif, qui tend vers la volonté d’une réalisation politique effective.

    Ci-dessous quelques pistes de littérature données par Marianne Massin. *

    Mots clés de comment l’utopie devient une dystopie

    bien /mal
    transparence /observation
    individuel /endoctrinement
    collectif admirable/perte de l’individu

    Elle met en opposition le pouvoir de l’individu par rapport à un monde collectif, à une société organisée.
    Il est intéressant de noter que dans la littérature c’est souvent l’art qui, en créant une rupture, dérangeante dans un premier temps, ouvre la voie à la résistance et à la remise en question d’une société.

    Il faut lutter de façon tonique, réveiller la puissance de l’imaginaire, faire un pas de côté et ne pas se résigner au statu quo, trouver la complémentarité du collectif et de l’individuel. Préserver la liberté, fixer les limites du collectif : autant d’idées dont nous pouvons nous inspirer.

    Il faut imaginer ensemble, trouver des temporalités différentes et surtout avoir confiance en soi!!


    Après cette matinée, riche en échanges et en idées, chaque participante a inscrit 5 mots sur des post-it tirés des échanges du matin et de la présentation de Marianne Massin. Cela crée une sorte de cartographie. Ensuite, nous les avons classés en tissant des liens entre eux pour former des familles de mots.

    Nous notons que la plupart des mots choisis sont interprétés dans le sens de l’utopie ou de la dystopie …Dans un second temps, nous avons essayé une mise en corps et en pratique de ces mots mais cela s’est avéré difficile.
    Finalement, sur une proposition d’une des participantes, chaque personne a choisi un mot et pendant 5 minutes, seules, nous sommes rentrées en introspection.

    Puis dans un second temps, toujours pendant 5 minutes, nous avons « incarné » ce mot de manière simple ; enfin le processus s’est terminé avec une séance d’écriture automatique pendant encore 5 minutes.

    La journée s’est terminée par un échange entre les participantes.



    Bibliographie

    MACHEREY Pierre, De l’Utopie !, de l’incidence éditeur 2011 :

    « Pourquoi s’intéresser aujourd’hui aux discours des utopistes ? Peut-être perce que ce dont nous manquons le plus, c’est précisément d’utopie, sans même avoir conscience de ce manque. Plus fondamentalement, l’utopie ne correspond-elle pas au sentiment diffus que quelque chose ne va pas dans la société, à quoi il faudrait de toute urgence remédier, ce qui fait d’elle l’expression d’un manque ? »

    MORE Thomas, Utopia (1516) – Flammarion, 1987 L’utopie ;

    CAMPANELLA (1602) – trad. lat. 1623 La Cité du Soleil ; Bacon (1627), La nouvelle Atlantide, Flammarion, 1995 ;

    CABET E (1842), Voyage en Icarie ;

    MORRIS w (1890), Nouvelles de nulle part, Flammarion, 1992 ;

    DROUIN Anne-Marie, Éducation et Utopies, VRIN 2004

    « Risquons la définition suivante : Les utopies sont des descriptions précises de pays imaginaires, conçus comme mci fleurs, mieux organisés que des pays réels et qui se donnent au moins pour logiquement possibles : les hommes y sont les artisans de leur bonheur par la structure et des principes de vie qu’ils ont construits ou acceptes (…) Ce noyau dur est entouré d’un halo plus flou de textes, où la vraisemblance et le réalisme se mêlent parfois au fantastique, où l’on peut livre sur la lune, où les animaux de couleur multiples sont doués de langage, ou croissent des végétaux merveilleusement prolixes, où les oiseaux peuvent servir de machines volantes. (…) Il est donc difficile de parler de
    l’utopie comme d’un type unifié» p. 43-44

    ZAMIATINE (1924) Nous autres, Gallimard « L’lmaginaire » 1980 ;

    HURLEY A. (1932) Le Meilleur des mondes, (1958) Retour au Meilleur des mondes ;

    ORWELL. G. (1949), 1984 ;

    HUXLEY Aldous, Retour au Meilleur des mondes

    « En 1931, alors que j’écrivais Le Meilleur des mondes, j’étais convaincu que le temps ne pressait pas encore. La société intégralement organisée, Ie système scientifique des castes, I ‘abolition du libre-arbitre par conditionnement méthodique, la servitude rendue tolérable par des doses régulières de bonheur chimiquement provoqué, les dogmes orthodoxes enfoncés dans les cervelles pendant le sommeil au moyen de cours de nuit, tout cela approchait, se réaliserait bien sûr, mais ni de mon vivant, ni même du vivant de mes petits-enfants. (…)Vingt-sept ans plus tard, dans ce troisième quart du vingtième siècle (…)je suis beaucoup moins optimiste que je l’étais en écrivant Le Meilleur des mondes. Les prophéties faites en 1931 se réalisent bien plus tôt que je le pensais ».

    Utopie, catalogue, la quête de Société idéale en Occident, BNF-Fayard. 2000

    « Les contre-utopies ne sont pas te contraires des utopies, mais des utopies en sens contraire. Elles en récupèrent fidèlement le schéma général, les thèmes et les lieux communs, pour démontrer que chacun des bienfaits de l’utopie finit par se retourner contre son bénéficiaire, par menacer ce qui constitue proprement son humanité. Et elles le prouvent toujours de la même manière, en poussant la logique jusqu’à son terme, en imaginant l’utopie enfin achevée, close, parfaite, et en soulignant quelles seraient les conséquences, grotesques ou terribles, de cette “perfection”. Par le biais de la caricature, elles démasquent le double jeu de l’utopie, les cauchemars dissimulés sous les merveilles promises ».

  • Dans une société dystopique, quelle utopie imaginer ?# Journée pro à Paris

    Dans une société dystopique, quelle utopie imaginer ?# Journée pro à Paris

    Rencontre IDF du 6 mai 2025 au Carreau du Temple 10h30-18h
    Dans une société dystopique*, quelle utopie imaginer ?

    *une société dystopique est une société imaginaire organisée de telle façon qu’il soit impossible de s’en échapper

    Invitée : Marianne Massin, Professeur émérite des Universités (17è section), « Esthétique et philosophie de l’art », UFR de philosophie, Directrice du Centre Victor Basch (Centre de Recherches en esthétique et philosophie de l’art) et membre de l’EA 3552 « Métaphysique : histoires, transformations, actualité ».

    PROGRAMME

    • Matinée sous le signe de la dystopie
    Un monde dystopique est un monde imaginaire dont on ne peut s’échapper, mais le réel im-posé dans lequel nous sommes, ne fait-il pas basculer notre monde dans une dystopie?

    Quelques questions non-exhaustives pour engager le débat:
    – L’art est-il une marchandise comme une autre?
    – Dans quelle mesure subissons-nous et/ou utilisons-nous le système/cadre imposé dans lequel nous devons créer?
    – Qu’est-ce qui est indispensable à la création chorégraphique et qui reste inaccessible pour la plupart?
    – Quel sentiment sur la répartition des richesses sur l’utilisation de l’argent public?

    Nous débattons autour de ces questions, après une petite mise en route corporelle, puis Marianne Massin tire le fil de nos idées pour nous mener, après une pause pour déjeuner, vers notre débat de l’après-midi.

    * Après-midi sous le signe de l’utopie
    Un monde utopique n’est-il pas finalement un monde humain qui prend conscience de son espace de vie nécessaire et de sa survie?
    Comment se décaler d’un réel imposé pour inventer un futur désirable?

    Nos idées sont mises en espace et prennent la forme de débats mouvants.


    Infos pratiques : 10h30 à 18h
    RDV devant l’entrée du Carreau avec Pièce d’identité.
    STUDIOS :  bureau Dojo ou studio Plume
    Le Carreau du temple, 2 Rue Perrée, 75003 Paris
    Métros : Temple M3 + République M3, M5, M8, M9, M11
    Bus : Ligne 20 – 65 – 96
    Vélib : Station Perrée

    Marianne Massin est professeure émérite d’esthétique et de philosophie de l’art (Sorbonne-Université, UR 3552). Outre ses principaux livres, Les Figures du ravissement. Enjeux philosophiques et esthétiques (Grasset, 2001), La Pensée vive. Essai sur l’inspiration philosophique (Colin, 2007), Expérience esthétique et art contemporain (Pur, 2013), elle codirige plusieurs ouvrages collectifs. Son premier ouvrage porte sur l’utopie : L’utopie victime de ses « topiques » . La Rochelle, Rumeur des âges, 1995; le dernier est co-dirigé avec G Périot-Bled Répéter, refaire, reprendre. Enjeux artistiques et esthétiques, Presses universitaires de Rennes, 2025.

  • Résultats et Consultation VHSS * l’Assemblée Nationale 23 janvier 2025

    Résultats et Consultation VHSS * l’Assemblée Nationale 23 janvier 2025

    Chorégraphes Associé.e.s, en tant que syndicat représentatif du secteur chorégraphique, a été sollicité en audition à l’Assemblée nationale dans le cadre de la Commission d’enquête relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité de l’Assemblée nationale, commission dont la présidente est Mme Sandrine Rousseau et le rapporteur M. Erwan Balanant, le jeudi 23 janvier 2025 à 14h30.


    Contexte de l’enquête

    Nous décidons de faire une enquête auprès de nos adhérent·es. Cette enquête est envoyée par mail le 14 janvier 2025 avec une clôture de la consultation le 19 janvier – soit 5 jours après. L’audition à l’Assemblée nationale est le 23 janvier.
    Les réponses sont collectées via un formulaire anonyme et sécurisé. Ce questionnaire, envoyé en priorité à nos adhérent·es chorégraphes, en majorité des femmes, reçoit 67 réponses en 5 jours.
    Nous remercions chaleureusement les personnes qui ont répondu à cette enquête. Nous avons décidé de partager avec vous un certain nombre de données factuelles qui révèlent, via des questions précises, une dure réalité en ce qui concerne les VHSS dans notre milieu.

    La synthèse et l’exploitation des résultats doivent être publiées dans leur intégralité en lien avec le contexte précis. Tout usage de ces données est soumis à une autorisation du syndicat et à la mention du nom de l’auteur de cette enquête : Chorégraphes Associé.e.s
    Merci de prendre contact par mail avec le syndicat avant toute exploitation et publication.


    Nous ne pouvons que vous encourager à rompre le silence, d’autant plus si les faits rapportés sont récents. Pour cela, il existe une cellule d’écoute psychologique et juridique mise en place par Audiens, initiée par les employeurs et les salariés du secteur du spectacle, avec le soutien du ministère de la culture. Vous y serez écouté·es par des personnes formées qui pourront vous conseiller et vous guider, en préservant votre anonymat si vous le souhaitez.

    Contactez la cellule :
    violences-sexuelles-culture@audiens.org
    ☎ 01 87 20 30 90
    site :  violences-sexuelles-culture.org/fr/
    #LaCultureDitStop


    Pour celles et ceux qui le souhaitent l’audition est toujours visible en différé sur le site de l’Assemblée nationale :
    https://videos.assemblee-nationale.fr/Datas/an/portail/seance-publique


    Depuis le 2 avril 2025,  le rapport est édité et consultable : Tome I – Rapport 17e législature

    https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/opendata/RAPPANR5L17B1248-tI.html

  • Presse :  Représentation collective en danse (2) : porter sa voix

    Presse : Représentation collective en danse (2) : porter sa voix

    La représentation collective dans la danse n’est pas une évidence tant les freins au rassemblement sont puissants : tel était le constat initial de cette enquête en deux volets. Mais lorsqu’ils se regroupent en syndicat ou dans des cadres plus informels, les acteurs du secteur chorégraphique savent donner de la voix. Dans un climat politique particulièrement menaçant, pour faire corps, ils et elles enclenchent des leviers d’action qui ont fait leurs preuves comme de nouvelles stratégies.

    Le rideau ne se lèvera pas. L’annonce du directeur de l’Opéra de Paris, près de 45 minutes après le début théorique du ballet Paquita, déchaîne les huées du public. Le 5 décembre dernier, les danseurs sont délibérément arrivés en « retard » pour protester contre la rémunération incomplète de leur temps de préparation. Sur un mois, cela représente jusqu’à 35 heures non rémunérées. Deux semaines plus tard, Sud Spectacle prend le relais de la CGT : cette fois, d’autres corps de métiers de l’institution dénoncent « un sous-effectif chronique ». La direction finit par entendre les grévistes et concède de nouveaux recrutements.

    Au même moment, une autre bataille se lance. La présidente de région des Pays de la Loire annonce des coupes inédites, dont 62 % de budget en moins pour la culture. L’intersyndicale appelle immédiatement à la mobilisation, et 2 400 manifestants se retrouvent devant l’Hôtel de Région. Mais le texte est bel et bien voté, menaçant des milliers d’emplois et la pérennité de l’activité artistique de certaines structures : le budget du CNDC d’Angers se voit ainsi amputé de l’équivalent de vingt représentations, soit la moitié de sa programmation annuelle.

    Dialogue social et concessions d’un côté, absence de concertation et décisions unilatérales de l’autre : si les leviers d’action dont dispose le collectif pour défendre ses intérêts ne sont pas toujours immédiatement efficaces, ils restent un recours essentiel face au climat anxiogène qui règne dans le milieu chorégraphique. En plus des outils historiques que sont la grève ou la manifestation, un travail de fond, bien moins spectaculaire, est mené au quotidien par les syndicats.

    « La lutte c’est une chose, mais le syndicalisme ce n’est pas que le conflit », rappelle le danseur Antoine Roux-Briffaud, élu du SFA-CGT, syndicat majoritaire pour les artistes interprètes. « Entre répondre aux mails, relire les documents, écrire des fiches pratiques, aider à organiser les commissions… mon travail syndical se fait beaucoup la nuit », rigole celui qui prend aussi le temps de conseiller les intermittents sur leurs situations particulières. « Tout est bénévole et la règle c’est : qui est disponible… est disponible. C’est comme ça que je me suis retrouvé à passer une semaine à l’Organisation internationale du travail à Genève… »

    Les syndicats ne se reposent pas uniquement sur le volontariat. Même les plus petits ont des salariés « à demeure », « pour assurer une continuité », explique Julie Trouverie, elle-même employée du syndicat Chorégraphes Associé·e·s. Élu au bureau national du SFA-CGT, Tristan Ihne a lui quitté le CCN-Ballet de Lorraine pour ses propres projets chorégraphiques et un contrat à temps partiel au sein du syndicat pour gérer le quotidien, défendre toute une profession et « être un danseur aux côtés des danseurs ».

    Si celui-ci le précise, c’est que, dans ces instances, faire entendre les particularités de la danse est déjà un défi en soi. « Je ne compte plus le nombre de fois où des comédiens, des gens souvent plus âgés, réalisent en m’écoutant qu’ils ne connaissent pas du tout notre métier », souffle Antoine Roux-Briffaud. « À la suite de certains départs de personnalités chorégraphiques du bureau du Syndeac, on était tous très inquiets pour la représentation de la danse », se rappelle quant à lui le directeur délégué du CCN de La Rochelle, Alexandre Bourbonnais, élu suppléant au conseil national aux côtés de la titulaire Mélanie Perrier, chorégraphe. Au sein de ce syndicat d’employeurs, tous deux participent donc à renforcer le « groupe danse ». Les réunions régulières auront notamment permis d’aboutir en 2022 à un « diagnostic profond du secteur » : un « Plan pour la danse » écrit avec quatre autres organismes collectifs, dont Chorégraphes Associé·e·s.

    À destination du ministère de la Culture, ces propositions visant notamment plus d’éthique dans le travail n’auront pas été suivies de mesures drastiques mais ont ancré une « solidarité obligatoire entre compagnies et lieux ». Pour Mélanie Perrier, cet acquis est nécessaire pour faire face à l’urgence actuelle. En janvier, le département de l’Hérault suit l’exemple des Pays de la Loire et supprime 100 % de son budget culture. « On remarque chez les élus une perte d’habitude de fréquentation des spectacles et donc de connaissance », analyse la chorégraphe. « L’idée de la culture comme service public et bien communément partagé est mise en danger. Il nous faut reconstruire plein d’évidences qu’on pensait solides. »

    « Notre levier d’action, c’est d’être visible au bon moment, au bon endroit, à destination des bonnes personnes et avec le bon vocabulaire » Mélanie Perrier

    Mélanie Perrier comme Alexandre Bourbonnais n’ont pas peur du mot « lobbying ». « La stratégie d’influence politique a longtemps été mise de côté par la culture parce que cela fait référence à l’industrie, expliquent-ils. Nous on n’a rien à vendre, mais aujourd’hui on doit aussi convaincre le politique. » Le « groupe danse » du Syndeac se lance alors dans la conception d’un outil de communication pour expliquer « ce que peut faire la danse », avec en ligne de mire une présentation aux élus de la Fédération nationale des directeurs et directrices des affaires culturelles à l’automne. Le syndicat a également initié l’action #deboutpourlaculture, qui invite les spectateurs à se lever après les spectacles et à poster les photos sur les réseaux. « Aujourd’hui, notre levier d’action, c’est d’être visible au bon moment, au bon endroit, à destination des bonnes personnes et avec le bon vocabulaire », synthétise la chorégraphe.

    En parallèle des syndicats, qui « se battent » et « s’engagent » sur le plan « politique et social », d’autres voix collectives s’élèvent. « Des regroupements de chorégraphes se forment et insistent sur le fait que ce ne sont que des regroupements », continue Nathalie Tissot, coprésidente du syndicat Chorégraphes Associé·e·s. Elle-même a rejoint un collectif de compagnies chorégraphiques du Centre-Val de Loire, qui alerte par exemple la DRAC au sujet de l’extrême fragilisation des équipes sur ce territoire voisin des Pays de la Loire.

    « L’un n’empêche pas l’autre. Ça fait sens de multiplier les espaces lorsque ce qu’on veut dire ne peut être dit dans un syndicat, atteste le danseur Tristan Ihne. La CGT ne peut se prononcer sur le contenu artistique des œuvres, le mot racisé pose encore question… » La Permanence, groupe de militantes et militants du champ de la danse et de la performance, a par exemple accusé Yoann Bourgeois de plagiat dans une vidéo virale, mené une étude statistique sur la programmation des personnes non-blanches sur les scènes chorégraphiques ou encore organisé le premier débat public sur les violences sexuelles dans le milieu en 2019. « Il est nécessaire d’avoir ces cadres plus libres et radicaux, pour tirer les syndicats vers ces sujets, complète Antoine Roux-Briffaud. Mais il ne faut pas oublier que ce sont les syndicats représentatifs qui ont le pouvoir de négocier, de signer les accords, et donc, à la fin, de faire évoluer les législations. »

    Léa Poiré est une journaliste indépendante basée à Paris et Lyon. Après des études chorégraphiques, ayant été responsable danse et rédactrice en chef adjointe pour le magazine Mouvement, elle s’inscrit aujourd’hui dans le champ du journalisme culturel, de l’éducation aux médias, collabore en tant que chercheuse avec la chorégraphe Mette Edvardsen et enseigne l’écriture critique à l’Université de Saint-Étienne. Elle assure la direction éditoriale de CN D magazine.

    Représentation collective en danse (2) _ porter sa voix _ CN D Magazine.pdf

  • Consultation VHSS * Chorégraphes Associé.e.s à l’Assemblée Nationale 23 janvier 2025

    Consultation VHSS * Chorégraphes Associé.e.s à l’Assemblée Nationale 23 janvier 2025

    Chèr.e adhérent.e et chorégraphes,

    Chorégraphes Associé.e.s a reçu une convocation pour une audition dans le cadre de la Commission d’enquête relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité de l’Assemblée nationale, dont la présidente est Mme Sandrine Rousseau et le rapporteur est M. Erwan Balanant, le jeudi 23 janvier 2025 à 14h30.


    Vous avez été nombreux·ses à répondre à notre questionnaire concernant les Violences et Harcèlements Sexistes et Sexuels en amont de l’audition du syndicat dans le cadre de la commission d’enquête parlementaire sur les violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité.

    Nous vous remercions très sincèrement pour votre contribution.

    Recueillir ces témoignages nous a mis face à une réalité de notre secteur et nous prenons toute la mesure du courage dont vous faites preuve. Nous vous assurons qu’ils restent anonymes et donc confidentiels.

    Nous ne pouvons que vous encourager à rompre le silence, d’autant plus si les faits rapportés sont récents. Pour cela, il existe une cellule d’écoute psychologique et juridique mise en place par Audiens, initiée par les employeurs et les salariés du secteur du spectacle, avec le soutien du ministère de la culture. Vous y serez écouté·es par des personnes formées qui pourront vous conseiller et vous guider, en préservant votre anonymat si vous le souhaitez.

    Contactez la cellule :
    violences-sexuelles-culture@audiens.org
    ☎ 01 87 20 30 90
    site :  violences-sexuelles-culture.org/fr/
    #LaCultureDitStop

    Enfin, nous restons évidemment à votre écoute et nous vous tiendrons informé·es des futures rencontres autour de ce sujet, en particulier dans le cadre du plan renforcé de lutte contre les VHSS annoncé par la Ministre de la culture.

    Un grand merci pour votre participation et votre écoute.


    voir la vidéo : https://videos.assemblee-nationale.fr/video.16086404_6792429e580c3.violences-commises-dans-les-secteurs-artistiques-et-mediatiques–auditions-diverses-23-janvier-2025

  • Journée Professionnelle et Table Ronde au CN D

    Journée Professionnelle et Table Ronde au CN D

    Chorégraphes Associé.e.s est invité par les Ressources Professionnelles à participer à une table ronde lors de la journée professionnelle du 4 octobre au CN D.
    La compagnie de danse mutations et devenirs

    Qu’est-ce qui « fait compagnie » aujourd’hui ? Comment ont évolué les rôles, les fonctions et les relations au sein des compagnies ? Quels sont les modèles majoritaires, comment ont-ils été interrogés et quelles expérimentations peuvent inspirer l’avenir ? 

    À l’occasion de ses vingt ans à Pantin, le CN D invite le secteur chorégraphique à interroger la notion de compagnie en croisant les approches artistique, juridique, philosophique et sociologique, pour mieux comprendre les mutations traversées depuis vingt ans et construire les perspectives de demain. 


    La journée débute à 9h avec un programme très complet.

    Nous sommes invitées à participer à

    17:30 Table-ronde
    Des lieux pour créer : territoires et mobilités
    Modération : Raphaëlle Petitperrin, Juriste en charge de l’accompagnement des professionnels, CN D
    Avec Aina Alegre, Chorégraphe, codirectrice du Centre chorégraphique national de Grenoble, Lucie Augeai, Trésorière du syndicat Chorégraphes Associé.e.s, chorégraphe et co-directrice de la Cie Adéquate et du festival Étonnant Mouvement,
    Dominique Boivin, Danseur, chorégraphe, codirecteur du théâtre de l’Arsenal de Val- de-Reuil, Directeur artistique de la compagnie Beau Geste,
    Sylvia Courty, Codirectrice de Boom’Structur – CDCN en préfiguration à Clermont-Ferrand
    Liz Santoro, Danseuse, chorégraphe, et co-directrice artistique de la compagnie Le principe d’incertitude,
    Loïc Touzé, Chorégraphe et directeur artistique / compagnie ORO

    La vie des compagnies suppose une recherche constante d’espaces de travail pour la recherche artistique, la création, les répétitions et la diffusion, dans une dynamique de mobilités géographiques et d’adaptation constantes, qui peuvent être choisies ou non. Comment les compagnies s’adaptent-elles à cette nécessité de créer dans des lieux différents, sur des territoires différents ? L’absence de lieu de travail fixe influence-t-elle les relations de travail et les dynamiques au sein des équipes artistiques ?

    Infos pratiques : 9h00—18h30
    Gratuit sur inscription
    Plus d’infos