Au bout du plongeoir se propose d’être un véritable espace d’expérimentations et de recherches dans les domaines de l’art notamment, mais aussi des sciences humaines, de l’architecture, en passant par d’autres horizons.

Diversement qualifiée de fabrique d’arts, de lieu d’incubation, de laboratoires d’idées, Au bout du plongeoir est un espace où des artistes et d’autres chercheurs se côtoient pour y mener individuellement ou collectivement leurs « explorations ».

Celles-ci sont menées en relation avec les membres de l’association mais également avec les habitants des villes qui l’environnent.

Les Pôles constituent les axes d’orientation de l’aventure Au bout du plongeoir. Au nombre de 4, ils sont en quelque sorte les 4 points cardinaux servant non seulement de points de repère à l’ensemble de notre activité mais dessinant véritablement la forme concrète de notre projet.

Pôle 1 : Philosophie et élaboration
Pôle 2 : Recherches et créations
Pôle 3 : Exploration des espaces
Pôle 4 : Richesses et transmissions

Plus d’infos
Domaine de Tizé 35235 Thorigné-Fouillard (proche de Rennes)
02 99 83 09 81 / 06 77 59 46 40  / plateforme@auboutduplongeoir.fr

Texte en anglais trouvé sur un blog au nom évocateur : expanding l boundaries

Yvonne Rainer’s choreography assumed an immense shift in the realm of 1960s American dance in its effort to explore neutrality rather than expressivity. Rejecting any intention to impose drama or adorn embellishment on movement, Rainer began to experiment with functionality, crafting an objective presence of the human body and its movement. Through task-oriented works, most famously Trio A, Rainer stripped movement of stylization and forged a new understanding of dance as an art superior to that of merely entertainment. In alignment with these aspirations, Rainer created the No Manifesto” to publicize her rejuvenating exploration.

No Manifesto

No to spectacle.
No to virtuosity.
No to transformations and magic and make-believe.
No to the glamour and transcendency of the star image.
No to the heroic.
No to the anti-heroic.
No to trash imagery.
No to involvement of performer or spectator.
No to style.
No to camp.
No to seduction of spectator by the wiles of the performer.
No to eccentricity.
No to moving or being moved.

En juin 1999, la Fondation a décidé de faire de la danse contemporaine une nouvelle composante de son projet culturel et de renforcer le soutien qu’elle apportait depuis 1995 au travail de la chorégraphe Susan Buirge.

Ainsi est né le Programme Recherche et Composition Chorégraphiques dont Susan Buirge a été la directrice artistique jusqu’à la fin de l’année 2007. Myriam Gourfink lui a succédé en janvier 2008 et a mis en place un cycle de travail qui mêle formation, recherche et expérimentation : Transforme. En 2013, la Fondation Royaumont confie à Hervé Robbe la direction artistique et pédagogique du PRCC.

Le chorégraphe initie deux cycles de formation/laboratoire : Prototype dès 2013 et Dialogues à partir de 2016.

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Prototype
Le programme Prototype s’imagine comme un temps privilégié de formation, comme un laboratoire de recherche sur les écritures et les modes de composition chorégraphiques en lien avec la musique et plus largement avec les autres arts. C’est un lieu d’échanges et de transmissions pluridisciplinaires des savoirs, qui en dehors des modes de production, autorise une parenthèse pour questionner nos connaissances, nourrir notre production intellectuelle et artistique, expérimenter et modéliser un nouvel objet chorégraphique : un prototype.

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Dialogues
Des relations, dialogues et protocoles de transmission entre le chorégraphe et le danseur interprète.
Ce nouveau programme de formation/laboratoire s’adresse à quatre chorégraphes qui, au regard de leurs parcours artistiques, ont envie ou ressentent la nécessité d’interroger leurs processus de travail, et plus particulièrement : les modalités de transmissions et les outils qu’ils utilisent ou inventent dans la relation avec les danseurs pour incarner leurs projets et révéler leurs langages chorégraphiques.

En 2012, différents acteurs du secteur de la danse (services culturels des collectivités, compagnies, responsables de lieux de diffusion) se réunissent sur la question de la présence de la danse en région.

Après plusieurs rencontres, différents objectifs sont définis – constituer un réseau de professionnels autour de la danse, créer de l’expérience partagée, apporter des références en danse, permettre une meilleure connaissance des ressources du territoire – et un texte fondateur a été rédigé :

Parce qu’on aime la danse,
Parce qu’on apprécie sa vitalité,
Parce que, comme les autres arts, elle est en prise avec notre époque
Parce qu’on connaît la diversité des esthétiques chorégraphiques,
Parce qu’on sait la puissance évocatrice du corps en mouvement,
Parce que l’art chorégraphique fédère de nombreux publics et qu’il est un levier efficace pour développer un projet de territoire,
Parce que nombreux sont les amateurs,
Parce que les danseurs sont bien souvent de formidables ambassadeurs et de précieux pédagogues,
Parce que beaucoup de chorégraphes confirmés et émergents créent sur notre territoire,
Parce que de nombreux théâtres et saisons culturelles accompagnent leurs démarches,
Parce que les structures culturelles invitent dans leurs lieux des spectacles de référence tant au plan national qu’international,
Parce qu’il reste encore beaucoup à imaginer et à construire,
Parce que…
…nous souhaitons faire mieux pour cet art, faire plus, faire ensemble.
Un nouveau réseau se met en place, il ne demande qu’à grandir et à s’enrichir des expériences de chacun !

Plus d’infos

Selon quelles modalités les « nouvelles » formes de spectacles ont-elles accès aux scènes et dans quels contextes sont-elles montrées?
Qu’en est-il aujourd’hui alors que les projets qui voient le jour et tentent d’exister se font de plus en plus hybrides et toujours plus difficilement catégorisables? Cette thématique accompagne les activités de l’Onda ces dernières saisons…

Dans la continuité de la Rencontre performance organisée, il y a quelques saisons en partenariat avec les Spectacles vivants – Centre Pompidou et le Centre culturel suisse, l’Onda souhaite poursuivre cette réflexion en l’ouvrant à l’ensemble des formes de la scène contemporaine qui relèvent de la transdisciplinarité, de l’hybridation, de l’émergence.

Sur le site de l’Onda, on peut lire ou télécharger ce cahiers de l’Onda (pdf) concernant cette thématique de juillet 2013 :

Sommaire
Des obstacles en forme de guillemets, par Antoine Pickels /
Produire hors cadre, par Judith Knight /
Oeuvrer avec l’incertitude, par Béatrice Josse /
Malaise dans le performatif, par Christophe Wavelet /
Comment reconnaître une nouvelle forme quand on en voit une ?, par Isabelle Barbéris /
DasArts, une école entre ouverture des possibles et limites, entretien avec Barbara Van Lindt /
L’Émancipation d’un programmateur, par Tiago Bartolomeu Costa.

Ce cycle de conférences propose d’explorer différents usages et modes d’apparition du son dans le champ de l’art contemporain.

Nombre d’artistes ont cherché à déplacer notre expérience de l’écoute et mettre en œuvre un ensemble de situations et de dispositifs impliquant des formes et logiques de transmission orale, de live ou de reprises où l’interprétation tient une place essentielle.

Pour cette 9e saison, le Crédac et la Médiathèque d’Ivry invitent Anne-Lou Vicente et Raphaël Brunel, critiques d’art et commissaires d’exposition indépendants.

Dans la continuité de leurs recherches autour des liens entre Son et Arts plastiques, les intervenants ont fondé et dirigent la plateforme éditoriale et curatoriale What You See Is What You Hear.

Les conférences suivantes ont déjà eu lieu :

• Les voies de l’écoute
Jouant sur un système d’échos entre figures historiques (Marcel Duchamp, John Cage, La Monte Young ou Max Neuhaus) et pratiques contemporaines, cette première conférence est consacrée à l’écoute et aux manières dont certains artistes la (dé)conditionnent en vue de proposer un ensemble d’expériences perceptives.

Envisagée tant dans son rapport à l’espace – physique comme mental – qu’au temps, elle côtoie ici les notions de ready-made, d’aléatoire, d’imperceptibilité ou encore d’indifférenciation esthétique, mais aussi de circulation, de continuum ou d’environnement contribuant à l’appréhension ou la production de paysages sonores singuliers.

• La parole à l’œuvre (media et messages)

En assurant, entre commentaire et récit, le mode d’apparition de l’œuvre et sa (télé)transmission directe, différée ou dissociée, la parole sera ici abordée via différents canaux de diffusion de la voix et autres appareils médiatiques — du corps humain à l’audioguide en passant par la radio — ainsi qu’à travers les manières dont ceux-ci, empruntés voire détournés par certains artistes, sont susceptibles d’ «affecter» l’œuvre et sa réception.

Sur le site  du credac, 8 cycles précédents sont archivés.

NB : Information trouvée par le biais de la lettre Slash-Paris

 

Cycle de composition chorégraphique à Nantes
Danse et architecture, un double espace de composition – février 2016

Aborder les grands courants de l’histoire de l’architecture : transposition avec le domaine de la danse, ses modalités de composition en relation à l’espace. Construire un ensemble de règles de composition et un lexique commun en s’appuyant sur ces deux langages spécifiques. Expérimenter et transposer ces outils par une mise en pratique dans l’atelier de danse. Traitement de l’espace interne, proche et lointain. Développer et enrichir ses potentialités créatives à partir de ses propres ressources par l’apport d’imaginaires pluriels. Investir l’architecture d’un espace. Concevoir des outils transversaux pour une mise en application dans l’exercice de la composition instantanée.
Conférence Atelier d’un regard, d’une Méthodologie de transfiguration, transposition, déplacement dynamique, d’actes et de pensées, construction-abstraction …

Intervenants : Augusto Antonio Viola, Fabrice Domenet, Marcelle Bonjour, Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot (Cie ex Nihilo)
Du 16 au 19 février 2016
Attention : Inscriptions au Pont supérieur avant le 16 janvier 2016

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Cycle de composition chorégraphique à Nantes
Les arts plastiques pour la composition chorégraphique – juillet 2016

Panorama, permettant de situer les grandes périodes de l’Histoire de l’art.
Découverte des relations entre l’histoire des arts plastiques et celle de la danse entre théorie et pratique. Tisser des liens entre les fondamentaux des arts plastiques et du mouvement dansé, composer la danse en s’appuyant sur les processus de composition d’œuvres plastiques.
Ateliers de composition chorégraphique à partir d’œuvres plastiques existantes, sculpture, peinture…. Découverte des processus de sérialisme, déclinaison, répétition, notions de parti-pris artistiques, de contraintes.
Création de passerelles et réinvestissements possibles avec l’écriture chorégraphique autour de l’œuvre de Pierre Mabille.
La question du corps en art, de la figure représentée à d’autres manifestations du corps : traces, gestes, échelle, vitesse, les relations physiques au spectateur, au visiteur.

Intervenants : Pierre Mabille, Daniel Dobbels, Carole Quettier
Du 4 au 7 juillet 2016
Inscriptions auprès du Pont supérieur à Nantes avant le 1er juin 2016

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