Depuis 2011, Emmanuelle Vo-Dinh mène le projet Histoires Exquises qui invite des chorégraphes à créer des soli inspirés d’une histoire singulière vécue et racontée par un-e habitant-e à travers un récit filmé.
Une règle du jeu est proposée : chaque pièce chorégraphique voit le jour dans un temps de création imposé (6 jours), le ou la chorégraphe créant pour un-e interprète rencontré-e à cette occasion.
La présentation du solo est suivie de la projection du récit filmé, permettant ainsi au public de comprendre comment des chorégraphes s’emparent d’une narration pour en proposer une transposition chorégraphique.
Les Histoires Exquises, dans leur multiplicité, offrent ainsi un regard sur la diversité des écritures chorégraphiques.
Ce concours, gratuit et sans obligation d’achat, de création vidéo HD, intitulé FESTIVAL NIKON avait pour thème pour l’édition 2015, Je suis un geste… en moins de 140 secondes.
De multiples réponses sont données dont quelques unes seulement en lien direct avec la danse.
Intéressant de découvrir la diversité des réponses possibles à une thématique imposée.
Fugitif est un programme de résidence Franco-allemand, ayant pour but de générer des liens entre des pratiques artistiques, scientifiques et culturelles au sens élargi.
Qui peut être candidat?
Les résidents originaires de France et d’Allemagne peuvent obtenir des bourses.
Voir sur le site des présentations de résidents artistes.
Je peux le faire !est une collection de partitions de performances dans les lieux publics.
Ce projet débute en 2016 avec les propositions de Céline Ahond, Fayçal Baghriche, Camille Bondon, Philippe Cazal, Catherine Contour, Audrey Cottin, Sylvie Cotton, Dector & Dupuy, Esther Ferrer, Dora Garcia, Marc-Antoine K-Phaneuf, Franck Leibovici, Yoann Le Claire, Catherine Lavoie-Marcus, Julien Nédélec, Devora Neumark, Chantal Neveu, Charles Pennequin, Till Roeskens et Loïc Touzé.
Plus d’infos
(ne pas confondre avec le site marseillais www.lieuxpublics.com )
La Bellone est un lieu dédié à la recherche et à la réflexion, en d’autres mots un outil de dramaturgie, pour les artistes du secteur des arts scéniques.
La Bellone se veut être :
– une plate-forme de rencontres et d’échanges ;
– un lieu où le travail de recherche et de réflexion mené par les artistes peut être producteur de sens pour tous ;
– un lieu capable de réinventer à tout moment ses propositions à la communauté, afin de créer les conditions les plus favorables au travail des artistes et à la présentation de leur démarche aux publics ;
– un lieu, qui se lie au travail d’artistes scéniques de la communauté française de Belgique, ouvert aux artistes de toutes provenances et origines.
Pour ce faire, La Bellone organise des conférences, des ateliers, des résidences, des expositions ainsi que multiple rdv avec des artistes, des spécialistes et des penseurs. De plus, La Bellone nourrit, via son Centre de documentation théâtre, les chercheurs avec sa vaste base de données, composée d’articles de presse et d’articles extraits de revues théâtrales spécialisées.
Notre parti pris est que nul ne crée hors contexte territorial spécifique, et que tout questionnement lié à la société dans laquelle on vit, nourrit et amplifie l’impact de nos gestes artistiques.
C’est pourquoi il nous apparaît aussi important d’organiser des rdv autour de sujets, qui se situent hors préoccupations esthétiques et hors préoccupations directement liées au secteur des arts scéniques.
Aussi, La Bellone co-organise certaines de ces activités en collaboration avec des partenaires locaux, nationaux et internationaux, et, le plus souvent possible, avec ses 6 associations résidentes : CIFAS, Contredanse, Réseau des Arts, Guichet des Arts, midis de la poésie et FNCD.
Infos pratiques
Maison du Spectacle – La Bellone, asbl 46 rue de Flandre B-1000 Bruxelles – Belgique / +00 32 (0)2 513 33 33 / infos@bellone.be /www.bellone.be
Cette coordination regroupe les lieux d’art et de culture collaboratifs et expérimentaux.
Le comité de pilotage de la Coordination nationale des lieux intermédiaireset indépendants travaille à l’écriture d’une Charte. Celle-ci vise à traduire les valeurs et démarches de ces lieux artistiques, collaboratifs et alternatifs, où s’expérimente une démocratie culturelle en acte. Elle définit des engagements et des objectifs.
Le forum national des lieux intermédiaires et indépendants se tient à Lyon les 12 et 13 mai 2016. Ce que les Lieux Intermédiaires et Indépendants ont en Commun(S).
Deux journées d’interconnaissance, de mise en réseau, d’outillage méthodologique et politique, alternant séances plénières et ateliers, pour poursuivre la construction des Commun(s) et identifier/affirmer, en dialogue avec des représentants des institutions publiques, de quel intérêt général sont porteurs les lieux intermédiaires et indépendants.
Œuvrer au développement économique des entreprises culturelles et créatives en offrant des services dédiés est la mission principale du Pôle.
Bien plus qu’une simple pépinière d’entreprises, la Coursive Boutaric est avant tout un projet humain où se conjuguent convivialité, entraide et partage !
Nous avons la conviction que la coopération, la mutualisation et la solidarité sont des forces nécessaires à l’essor de ces entreprises : construire de nouveaux modèles économiques, valoriser et structurer son offre pour de la prospection ciblée, renforcer et stimuler les ressources internes par de l’échange de compétences et de la formation opérationnelle, capitaliser ses bonnes pratiques, stimuler les réseaux privilégiés, mobiliser et motiver des partenaires…
Parmi les membres de ce réseau d’entreprises créatives, on trouve le bureau d’accompagnement Grand ensemble, dont l’un des axes d’activité est la conception et la mise-en-œuvre d’événements et de projets artistiques en espace public.
• Actualité – Formation L’évaluation financière des projets culturels, 9 et 10 Mai 2016 à Dijon
Cette matrice a besoin pour rester vivante d’être enrichie avec d’autres propositions.
En feuilletant Les rencontres de Sophie, programme 2016, ayant pour thème l’intime au Le Lieu Unique à Nantes, une démarche susceptible de retenir l’attention :
• Patricia de Sabine Massenet
En 2008, l’artiste vidéaste Sabine Massenet cachait au hasard des livres de dix-sept bibliothèques de Seine-Saint-Denis une petite carte qui disait : « Si vous trouvez cette carte veuillez écrire à l’adresse suivante ».
Pendant deux ans, elle a ainsi correspondu avec des lecteurs et des lectrices ayant découvert cette missive étrange. Dix-neuf ont accepté d’être filmés et d’évoquer leur rapport aux livres et à la lecture.
Patricia, qui donne son nom à ce court métrage étonnant présenté en sélection à Clermont-Ferrand, est la première personne à faire l’objet d’un film.
Cela met en évidence une stratégie de relation à l’autre, de rencontres possibles pour un projet avec des « amateurs » ???….
Projet soutenu dans le cadre de Petites Scènes Ouvertes en 2016 :
A propos de leur résidence de recherche à la Fabrique de Théâtre de Strasbourg, les artistes Damien Briançon et Etienne Fanteguzzi écrivent :
…nous poursuivons nos interrogations sur la fabrique de l’œuvre et la présence de l’interprète en représentation. Les relations tissées entre les personnes qui composent un projet et leur compétences propres étant au cœur de notre travail, nous inviterons d’autres artistes à partager cet espace de recherche … Le premier geste avait consisté à se donner un nom. Il y a des espèces animales, des espèces végétales, et des espèces de collectif. Nous avons choisi d’appartenir à cette dernière : elle comprend des individus qui reproduisent entre eux des idées fécondes. Une espèce, mais aussi un espèce de regroupement humain, mouvant et inlocalisable, qui prend pied sur le champ de la danse, car elle est une façon de se produire dans tous les champs.
Notre deuxième geste consiste à développer notre outil de travail : nous cherchons aujourd’hui à créer les conditions d’une stimulation permanente. Nous aimerions que cet Espèce de collectif ne soit pas une compagnie de plus. Ce serait plutôt un outil. Ou un espace. Un lieu où se tissent des affinités entre des personnes, entre des façons de penser, des savoir-faire, des aspirations, des élans. Un lieu d’émulation de l’être ensemble, où la pratique et la pensée se débrident. Un outil au service de la recherche et de la créativité. Notre actualité consiste alors à trouver la manière de formuler nos utopies, et de les articuler avec le contexte culturel et social d’aujourd’hui….
Nous avons perdu un ami, un chorégraphe, une mémoire pour la danse…
Fabrice nous a quitté, si tôt, si discrètement, que cela nous laisse, démunis, presque sans voix !
Il était un passionné de danse depuis sa plus tendre enfance, inventant des chorégraphies au milieu des dispositifs lumineux, créés pour lui, à la maison, par son grand frère Frédéric, devenu ensuite éclairagiste.
Il était aussi très attentionné aux autres, au travail chorégraphique de chacun, y compris des plus modestes. Il a favorisé, avec Le Regard du Cygne, la découverte, l’accompagnement de talents avec son écoute et son regard si fin, si compétent, si généreux. C’est aussi une mémoire de la danse incroyable, héritée de Lise Brunel, sa mère, qui s’en va…
Fabrice avait une culture encyclopédique de la danse des 40 dernières années, une mémoire détaillée et vivante de cette famille immense de la danse et des chorégraphes. Qui pourra raconter avec humour et délicatesse ces petits riens ou ces instants mémorables qu’il captait et gardait présents au fil du temps ?
Chorégraphes Associés tient à rendre un hommage sincère et ému à l’homme qui a vibré toute sa vie pour la danse, œuvré pour celle des autres et fait le lien entre les anciennes et les nouvelles générations d’auteurs. Nous avons une pensée intense et amicale pour son compagnon, ses frères, sa famille…
Fabrice, tu es maintenant une pensée, une étoile, un cygne dans le firmament de la danse…
Tu nous manqueras…
Jean-Christophe Bleton,
pour Chorégraphes Associés