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  • Compte rendu de Marseille, 17 novembre 2013

    Compte rendu de Marseille, 17 novembre 2013

    Rencontre Professionnelle et Débats :

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    1/ L’intervention d’un artiste en milieu scolaire relève-t-il de l’éducation?

    Médiateur JC Bleton de Chorégraphes Associés
    Participants :
    Nicole Joulia ( Premier adjoint ville de Istres, à l’origine de la Maison de la Danse, de la Cie Coline et du groupe amateur Pulsions),
    Jean Charles Chabanne (Institut Français de l’Éducation à Lyon et Université de Montpellier),
    Stéphane Oualid ( Enseignant école maternelle E.Vaillant – Marseille 13003 – travaille avec G.Sorin),
    –  Sarah Guechgache, bibliothécaire, dans la position de Candide

    Ce débat a permis de croiser différents regards.

    D’abord, celui de la première adjointe au maire d’Istres, Nicole Joulia, qui a œuvré pour que la danse ait une place importante dans la vie de la cité, avec 5 axes qui se nourrissent les uns les autres :
    une pratique amateur, une pratique scolaire, une formation professionnelle de danseur, des résidences d’artistes et des classes à horaire aménagés.

    Puis Jean Chabanne, a ramené le débat à la précision du langage et à ce que chaque mot veut dire, sous-entend. Il pose des questions pour ouvrir la réflexion.
    – Qu’est-ce qu’une intervention, qu’entendons-nous par éducation, quelle est la place de l’artiste par rapport à un enseignant et par rapport à l’enseignement ?…..
    En milieu scolaire, quelle est la position de l’enseignant aujourd’hui?
    Quelle est la place de l’intervenant? – Intervenant artistique, animateur artistique?
    – C’est quoi l’éducation? Instruction? Éducation?
    – Qu’est-ce que l’art dans une société?
    Enseigner l’art, qu’est-ce que cela veut dire ?
    Cours d’histoire de l’Art, pratiquer une discipline artistique?
    – Apprendre à voir la danse? École du spectateur (nécessité d’une médiation en amont de certains spectacles, parce que cela peut aller contre l’intention d’ouvrir les enfants à la danse)
    – Interroger les savoirs : savoir regarder, savoir partager, savoir vivre
    – Comment tous les savoirs enseignés s’insèrent-ils dans la vie de tous les jours?

    Stéphane, enseignant fait part de ses réflexions par rapport au partenariat avec l’artiste intervenant. Il pense qu’il serait préférable de parler et penser en terme de projet plutôt que de distinguer entre artiste et enseignant, ce qui fédère par rapport à l’action menée avec les enfants, dans son cas des maternelles. Dans la rencontre avec un artiste, on ne se pose pas la question du produit final, mais du processus.
    L’idée émerge de s’interroger sur la nécessité d’avoir une formation pour les artistes intervenants en milieu scolaire.
    Jean-Christophe et Nicole parlent de la formation Danse à l’école, qui avait été mise en place par Marcelle Bonjour dans les années 1980 et qui a accompagné nombre d’enseignants et artistes dans cette aventure.
    Michel Hallet-Egayan parle de son expérience à la Duchère un quartier difficile de Lyon. Un échange s’en suit sur les différentes expériences des uns et des autres.
    La question se pose par ailleurs de savoir s’il ne serait pas parfois nécessaire d’avoir des médiateurs, qui situent l’art dans un contexte, et dans ce cas ce ne seraient pas des artistes qui seraient en charge de cette médiation ?

    Tout le monde tombe d’accord sur l’importance de ces actions en milieu scolaire, même si parfois elles ne sont pas jugées suffisantes pour créer un profond intérêt ou sensibilité à l’art.


     

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     2/ Qu’est- ce que la chorégraphie raconte d’une époque, d’une culture, d’une société?

    Intervenants:
    Geneviève Sorin, chorégraphe de la Cie Geneviève Sorin (Marseille)
    Nacim Battou, chorégraphe de la Cie Pas a Pas (Aubagne)
    Lisie Philips, chorégraphe de la Cie Antipodes (Nice)
    Véronique Delarché, de la Cie l’Imparfait (Cabasse- Var)
    Philippe Madala, responsable des Acteurs Chorégraphiques PACA

    Cette rencontre a permis de prendre connaissance de la diversité des projets créés par des chorégraphes pour que la danse existe, que leur travail puisse voir le jour et le compagnonnage au travers duquel ils accompagnent les autres artistes.
    Trois chorégraphes ont présenté leurs lieux, les accueils en résidence de leurs pairs qu’ils reçoivent selon leurs moyens, leurs possibles, avec à chaque fois des solutions originales pour que ce soit vivant.
    La grande question qui ressort de cette rencontre est « quelle est la place de l’artiste dans la société ? »
    La question se pose en effet de comment exister, cela sous-entend la question de la reconnaissance du travail des artistes.
    L’autre question aussi concerne les financements, être indépendant et en même temps recevoir de l’argent des institutions, un grand écart pas toujours facile à penser.
    Tous s’accordent à considérer que l’artiste est un acteur de la société et que sa vision du monde en fait largement partie.
    Peut-être que si l’artiste avait plus confiance en ses facultés à pouvoir apporter une autre approche du monde cela pourrait l’aider dans son rapport à la société….

     



    Suite à notre réflexion au sujet de  « De quel Centre Chorégraphique National rêvons-nous ? » lors de cette rencontre à Marseille…
    lire la suite ici

  • Presse : Au Conservatoire de Paris, la danse des faux pas, novembre 2013

    Presse : Au Conservatoire de Paris, la danse des faux pas, novembre 2013

    Dans son organigramme, le directeur, Bruno Mantovani, a créé une «sous-direction » de la danse, suscitant une crise.

    Chorégraphes Associés s’est positionné à ce sujet. Veuillez trouver plus d’informations sur l’article du Monde de Rosita Boisseau et Laurent Carpentier : Conservatoire_monde.pdf

  • Disparition de François Grippeau, chorégraphe

    Disparition de François Grippeau, chorégraphe

    Communiqué de presse, le 10 novembre 2013

    François Grippeau, 47 ans, nous a quitté le 1er novembre, et a été incinéré le 5 novembre à Nantes, sa ville natale.
    Formé à la danse contemporaine auprès de J.F. Duroure, Heddy Maalem, Santiago Sempere et Tomeo Verges, il avait fondé l’association QUIDAM en 2000 et travaillait en étroite collaboration avec des vidéastes, scénographes, plasticiens et chercheurs.
    Le Syndicat Chorégraphes Associés présente ses sincères condoléances à sa famille, son épouse Nathalie Rinaldi et ses deux enfants.

  • Droits des femmes : l’ACCN, l’A-CDC et Chorégraphes associés récusent les propos de Karine Saporta

    Droits des femmes : l’ACCN, l’A-CDC et Chorégraphes associés récusent les propos de Karine Saporta

    Récuser les propos tenus par la chorégraphe Karine Saporta lors de son audition par la Délégation
    aux droits des femmes du Sénat le 16/05/2013, tel est l’objet du courrier adressé
    conjointement par l’ACCN (Association des Centres chorégraphiques nationaux), l’A-CDC (Association des Centres de développement chorégraphique) et le syndicat Chorégraphes associés
    à la sénatrice Brigitte Gonthier-Maurin, présidente de la Délégation aux droits des
    femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes.


     

    A l’attention de Madame Brigitte Gonthier-Maurin, Présidente de la Délégation aux droits des femmes du Sénat.

    Paris, le 16 octobre 2013

    Chère Madame,

    Madame Karine Saporta a été auditionnée par la Délégation aux droits des femmes du Sénat le 16 mai 2013. Nous tenons à souligner qu’elle s’y présente en tant que présidente fondatrice de l’Association des Centres chorégraphiques nationaux et en tant que présidente de la commission Danse et vice-présidente de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD), alors même qu’elle ne tient plus de rôle aujourd’hui au sein de ces deux organismes.

    Les artistes et professionnels du secteur chorégraphique que nous sommes ne partageons ni les différents points de vue exposés par la chorégraphe, ni l’ensemble de ses préconisations.
    Le regard porté par Karine Saporta sur l’histoire des femmes dans la danse comporte de nombreuses erreurs et des raccourcis, son approche partielle et subjective ne saurait être confrontée à une véritable analyse critique. Nous sommes choqués de la façon dont elle utilise l’histoire pour servir son propos, et particulièrement de la victimisation des femmes et du sexisme exprimé à l’égard des chorégraphes masculins.
    Quant à sa lecture de l’histoire récente, projetant une éviction notable des femmes à partir des années 1990, elle est non seulement fausse (certains de ses contemporains masculins n’ont pas été moins épargnés au cours de leur carrière), mais elle est aussi dangereuse. Insinuer un lien entre l’épidémie du sida et donc a fortiori un lobby homosexuel masculin, et une disparition des femmes au sein des programmations et à la tête des institutions est une posture insoutenable.
    Ainsi, les exemples donnés par Karine Saporta contiennent de nombreuses contre-vérités, tant il est vrai, que chaque situation est singulière et ne peut-être considérée uniquement à travers le prisme d’une domination masculine.

    D’amalgames en amalgames, cet exposé sert la division plus que la réflexion, et ce qu’il défend ne ressemble en rien à la vision que nous avons pour notre art.
    Cela étant, il est vrai que les femmes sont aujourd’hui très inégalement représentées à la tête des structures que nous représentons (3 directrices sur les 19 CCN / 4 directrices sur les 9 CDC). Ce constat est sans appel et constitue, notamment pour les CCN, une régression notable par rapport aux années 80.

    C’est pourquoi, le débat sur la parité qui est actuellement au cœur des réflexions dans l’art et la culture et dans nos professions nous concerne au plus haut point. Mais il mérite une analyse qui dépasse les considérations personnelles, au risque d’en limiter les enjeux.

    Nous serions heureux de pouvoir nous entretenir avec vous et l’ensemble de la Délégation à ce sujet, afin d’apporter notre contribution et notre éclairage.

    En vous remerciant de votre attention, nous vous prions d’agréer, chère Madame, l’expression de nos respectueuses salutations.

    L’ACCN – Association des Centres chorégraphiques nationaux
    L’A-CDC – Association des Centres de développement chorégraphique
    Le syndicat Chorégraphes Associés

  • Atteinte à l’autonomie de la danse au Conservatoire de Paris

    Atteinte à l’autonomie de la danse au Conservatoire de Paris

    Nous vous prions de trouver ci-dessous la Lettre ouverte de l’équipe pédagogique du Conservatoire de Paris, adressée le 9 octobre 2013 à Madame Aurélie Filipetti ministre de la culture et de la communication et à la Direction Générale de la Création Artistique.

    Pour parvenir ses fins, l’équipe a besoin du soutien du monde chorégraphique dans son entier. Aussi si vous partagez leurs inquiétudes à la lecture de cette lettre, car il s’agit bien de la place de la danse dans la culture, nous vous remercions de bien vouloir signer la pétition, en y accédant par ce lien :

    http://www.petitions24.net/atteinte_a_lautonomie_de_la_danse_au_conservatoire_de_paris

    Pour toute information complémentaire, vous êtes invités à contacter les représentantes des professeurs : Isabelle Ridez, Silvia Bidegain ou Eliane Mirzabekiantz  à l’adresse suivante : equipepedagogique.danse@gmail.com

    Merci beaucoup de votre attention et de bien vouloir faire circuler largement l’information.


    ATTEINTE A L’AUTONOMIE DE LA DANSE AU CONSERVATOIRE DE PARIS
    Monsieur Bruno Mantovani, directeur musicien du Conservatoire de Paris, a décidé d’un changement d’organigramme au sein de l’établissement, qui fait de la direction des études chorégraphiques une sous-direction.
    Cette nouvelle dénomination, qui doit être soumise au conseil d’administration du 3 décembre prochain, intervient à peine quelques mois après la procédure de recrutement et la nomination en janvier 2013 de Madame Clairemarie Osta…au poste de directrice des études chorégraphiques ! Ce changement soudain d’organigramme, inédit au sein d’un établissement qui a vu se succéder depuis plus de 20 ans deux directeurs (Quentin Rouiller puis Daniel Agesilas), crée un précédent unique dans l’ensemble national des établissements d’enseignement supérieur en danse sous tutelle ou sous contrôle de l´Etat.
    A ce jour, tous sont dotés d’une réelle direction chorégraphique, en titre et en responsabilité.

    Malgré la stupéfiante absence de concertation de Monsieur Mantovani avec l’ensemble des services de la direction des études chorégraphiques, sur un tel sujet, et en dépit du désaccord qui lui a été signifié par Madame Clairemarie Osta, nous ne contestons pas pour autant la légalité d’une telle décision. Nous en contestons purement et simplement la légitimité, au nom de
    l’atteinte à l’autonomie de la danse que ne manquera pas d’entraîner, quoiqu’on en dise, une telle décision.
    Supprimer les titres de directrice et de direction, c’est remettre en cause le statut même de la danse dans sa dimension spécifique au sein du Conservatoire de Paris et plus largement comme art à part entière.

    Est-il besoin de rappeler la place de notre établissement de formation dans la dynamique portée par la danse en France depuis des décennies? Faut-il citer le nom de chaque danseur formé au Conservatoire de Paris et aujourd’hui engagé auprès de nombreux chorégraphes de renommée nationale et internationale, ou même moins reconnus mais tout aussi créatifs?
    Est-il besoin de rappeler ces liens étroits qui unissent donc notre établissement de formation supérieur en danse au milieu professionnel de la danse ; quel chorégraphe, quel pédagogue n’a pas d’une manière ou d’une autre, consacré de son talent et de son temps à la formation de nos jeunes générations de danseurs? Chacun connait la haute exigence qui est au cœur de l’exercice de la danse et sait combien, malgré la reconnaissance de sa vitalité, les conditions d’existence de l’art chorégraphique restent fragiles. C’est donc le moment de les renforcer plus encore. Maintenir le terme de direction au CNSMDP affirme symboliquement et dans la réalité, la place de la danse aujourd’hui et son indépendance.

    Nul besoin que la confiance en la danse soit ébranlée dans son identité et moins encore
    s’agissant de la formation de nos jeunes artistes chorégraphiques.
    Nul besoin que la danse soit sous-dirigée et moins encore dans un établissement public d’enseignement d’excellence.
    La formation en danse au Conservatoire de Paris, ce sont deux cursus distincts en danse classique et en danse contemporaine ainsi que deux cursus en notation du mouvement Benesh et Laban uniques en France. Cela mérite à tout le moins, d’être incarné dans une direction !

    En conséquence, pas plus au Conservatoire de Paris que dans tout autre établissement de même nature, habilité à délivrer des diplômes nationaux, nous ne pouvons accepter, sous prétexte de refonte d’organigramme, ce terme de sous-direction qui est une forme régressive de mise sous tutelle de la danse.
    Equipe pédagogique
    Paris 9 octobre 2013
    __________________________________________

  • Compte rendu de Sedan, 20 septembre 2013

    Compte rendu de Sedan, 20 septembre 2013

    Rencontre Professionelle

    Invité par l’AIDT /Idées Danse-Théâtre – Agnès Rossinfeld au Pôle Danse des Ardennes

    Etaient présentes
    Agnès Rossinfeld et Danièle Wuatelet en tant que chorégraphes de la région Champagne Ardennes,
    Nadège MacLeay, Célia Abitabile, pour Chorégraphes Associés,
    Marilèn Iglesias Breuker, Clara Cornil et Myriam Hervé Gil se sont excusées auprès d’Agnès de ne pouvoir être présentes pour des raisons d’emploi du temps. Nous remercions Agnès de nous avoir invités et le directeur de la MJC Laurent Biston d’avoir permis que la rencontre se passe dans le théâtre.

    • Présentation du syndicat par la lecture du dépliant/ bulletin d’adhésion et de l’édito

    > Rôle de Vigie, éviter les dérives
    > Communiqués ou Tiré à part
    > Naissance du Syndicat
    > Présence du syndicat dans différentes commissions réunions
    > Rappel des missions, insiste sur la place de l’auteur, de l’écriture de la danse

    • Lecture des actions effectuées par le Syndicat en 2012

    Retours :
    – Concernant les communiqués
    Agnès propose de relayer éventuellement les infos dans le Mag’danse, revue autour de la
    danse diffusée sur la ville de Sedan qu’elle voudrait faire revivre.
    – La nouvelle loi d’orientation
    De moins en moins d’artistes intervenants dans le milieu scolaire, remplacés bien souvent
    par les enseignants eux-mêmes. Un amalgame s’opère entre art et sport, la part artistique serait
    délaissée au profit de la technique. Un besoin de rappeler la spécificité, de reconnaître le savoir
    faire d’un chorégraphe. Une question se pose concernant les institutions : qu’est-ce que la danse
    pour eux ?
    – Le rôle de la SACD

    • Questions Diverses

    – Qu’est-ce qu’une chorégraphie pour vous ?
    Danièle : « La danse est une peinture abstraite « dans l’espace » ; mettre en forme des images,
    avec un besoin de résultat : spectacle sur scène, lieu public ou du moins un lieu où être vu.
    Célia fait le parallèle avec certaines vidéos danse dont la chorégraphie par le biais des effets
    techniques (exemple slow motion) ne peuvent exister que par ce média et non sur scène. Elle
    rajoute que le net est un moyen pour elle que son travail soit vu.
    Agnès : « Un discours », on expose une idée, un ressenti. Là où les fondamentaux de la danse sont
    en jeu. La chorégraphie s’appliquerait aussi pour les arts visuels.
    Nadège met en avant la différence qui existe entre quelque chose de chorégraphique
    (déplacement d’une foule par exemple) et une Chorégraphie ainsi que le lien au corps que le terme
    chorégraphie peut comporter.

    – Une deuxième question : « Comment chorégraphies-tu ? »
    Danièle et Agnès : points de départ différents, des images, des mots à mettre en avant et les relier
    par le mouvement.
    Nadège propose une mise en mouvement : Danièle et Agnès nous montre un extrait de leur duo
    construit autour du mot « confier ».
    On se rend compte que pour ce travail une salle et un temps de recherche sont nécessaires. Ce qui
    induit potentiellement un prêt de salle entrainant des contraintes horaires et financières.
    D’autres questions sous-jacentes : Est-ce toi et ton corps le centre de la chorégraphie ou l’autre
    auquel tu transmets ta manière de bouger ?

    – Les métiers du chorégraphe : transmettre une technique ?
    Agnès demande à Célia si elle n’utilise pas le même processus pour créer les spectacles de fin
    d’année dans ses cours. Célia répond que les danses sont construites à partir de contraintes
    notamment de temps et de technique ce qui fausse la démarche artistique.

    – Existe-t-il des endroits où nous pouvons encore apprendre à chorégraphier ?
    Nous clôturons le débat en soulignant qu’un chorégraphe effectue dans les faits plusieurs métiers
    (transmission, « mettre en scène », organisation du temps…) et qu’il est important de rappeler son
    rôle d’auteur, un travail de l’esprit qui donne une direction à tout le reste.

    • Conclusion

    Une rencontre qui ouvre des perspectives car Agnès aimerait accueillir Chorégraphes Associés dans le prochain festival Mouvements de rue qu’elle organise depuis 11 ans à Sedan et aux alentours. Elle propose de réfléchir à la présence du syndicat durant le festival avec éventuellement une proposition de Tant de danse ou quelque chose de semblable….à discuter donc et à lui proposer!!

  • Rencontre Professionnelle et débats à Marseille

    Rencontre Professionnelle et débats à Marseille

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    Dimanche 17 novembre de 9h30 à 19h30

    au studio de danse de Geneviève Sorin à Marseille
    164 bd de Plombières – 13014 Marseille
    Tél 04 91 55 01 45
    Métro National puis 10mn à pied

     

     

     

    Programme

    • 9h30 • Accueil des participants – collation- introduction de Jean Christophe Bleton, co-président de Chorégraphes Associés

    • 10h30 • Suite à l’annulation de la présentation de G. Sintès, et pour être en phase avec l’actualité (par exemple l’avenir du Ballet de Marseille), nous proposons en ouverture de la rencontre, de réfléchir ensemble au thème suivant: « Imaginer le Centre Chorégraphique de l’avenir ».

    • 11h15 •

    Qu’est- ce que la chorégraphie raconte d’une époque, d’une culture, d’une société?

    Intervenants:
    Geneviève Sorin, chorégraphe de la Cie Geneviève Sorin (Marseille)
    Nacim Battou, chorégraphe de la Cie Pas a Pas (Aubagne)
    Lisie Philips, chorégraphe de la Cie Antipodes (Nice)
    Véronique Delarché, de la Cie l’Imparfait (Cabasse- Var)
    Philippe Madala, responsable des Acteurs Chorégraphiques PACA

    • 13h30 • Pause repas – Temps libre pour les participants

    • 15h00 •

    Table ronde: Est-ce que l’intervention d’un artiste en milieu scolaire relève de l’éducation?

    La table ronde débutera par une prise de parole de:
    Nicole Joulia, première adjointe au Maire de la Ville d’Istres, elle y a créé la Maison de la Danse, accueillant entre autres une Cie d’insertion professionnelle, Coline, et un groupe d’amateurs, Pulsion.
    Jean Charles Chabanne, professeur des Universités à Lyon en Sciences de l’Éducation, responsable du département Langue, Littérature, Arts, Langages / LLAL
    – Les Invités du matin sont également présents à cette table ronde
    Sarah Guechgache, bibliothécaire à Toulon, tiendra, au cours de cette table ronde, la position de « Candide Éclairé ».
    Elle posera à tous les questions qui lui semblent judicieuses.
    La discussion laissera une large place aux participants.

    La journée se finalisera par un apéritif ouvert à tous.

     

  • Rencontre professionnelle à Sedan

    Rencontre professionnelle à Sedan

    Vendredi 20 septembre 2013 de 14h00 à 18h00

    Pôle danse des Ardennes à Sedan

    Notre place de syndicat est de mettre l’ARTISTE, l’AUTEUR, au cœur de nos réflexions et de nos actions. Il est donc important de créer des liens, de nous rencontrer, de réfléchir ensemble, pour pouvoir AGIR ensemble.

    Nous devons, en tant qu’ ARTISTES, AUTEURS, être force d’invention, remuer les habitudes, soulever des questions, offrir des points de vue inattendus…
    C’est dans ce sens que nous invitons les chorégraphes champardennais à une rencontre le vendredi 20 septembre au Pôle danse des Ardennes à Sedan de 14h à 18h.

    Nous vous parlerons des actions de notre syndicat et ferons plus ample connaissance autour d’un temps d’échange en pratiquant les divers processus chorégraphiques des chorégraphes présents: une manière de partir de ce qui nous lie pour mettre en évidence la diversité de nos approches et de nos motivations…

    Partageons, proposons, réfléchissons….. dansons…..

  • Disparition de Pierre Doussaint

    Disparition de Pierre Doussaint

    Communiqué de presse, le 29/07/2013

     

    C’est avec une immense tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Pierre Doussaint.

    Membre fondateur du syndicat Chorégraphes Associés et président depuis plusieurs années de celui-ci, Pierre a été un militant très actif à nos côtés.

    Le syndicat perd un homme qui s’est battu toute sa vie pour la danse jusque dans sa plus grande expression.

    Nous nous souviendrons de sa formidable énergie, de son enthousiasme et de son courage sans limite.

    Nous pensons à Nathalie Tissot, sa compagne et à leurs deux filles.

    pierre doussaint© DR

  • Rencontre avec Chorégraphes Associés en Avignon

    Rencontre avec Chorégraphes Associés en Avignon

    Débat

    Mercredi 17 juillet 2013 à 15h00 – 17h00

    • Salle des fêtes de l’Hôtel de Ville, Avignon

    L’artiste, le citoyen, et le politique : la culture, un grand enjeu d’émancipation

    Assemblée Citoyenne du Front de Gauche

    avec la participation de nombreux artistes présents au Festival Animé par Jean-Michel Gremillet Parti de Gauche, Alain Hayot PCF, Claude Michel Gauche Unitaire. Organisée en partenariat avec France Culture et le quotidien L’Humanité.

    Brigitte Dumez, coprésidente du Conseil d’Administration et Isabelle Magnin, membre du Conseil d’Administration, sont présentes au débat. Vous pourrez les rencontrer et les solliciter si vous avez des questions….