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  • Disparition de Richild Springer

    Disparition de Richild Springer

    Communiqué de presse édité le 24/6/2019

    C’est avec tristesse que nous apprenons la disparition de la danseuse et chorégraphe Richild Springer. Sa présence lumineuse et pleine d’humour faisait partie de la vie du studio de Peter Goss, où tant de danseurs sont allés se former au fil des années.

    Native de la Barbade, elle a mené sa carrière essentiellement aux USA et en France. Interprète pour Sammy Davis Jr et dans le spectacle Black New World de Donald McKayle, elle a aussi été son double jeune dans le dernier spectacle de Joséphine Baker. En France, ce furent de longs compagnonnages avec les chorégraphes Peter Goss et Philippe Tréhet.

    Elle a également collaboré avec le metteur en scène Yannis Kokkos pour la mise en espace et en mouvement de plusieurs opéras. Au nom de Chorégraphes Associé.e.s, nous présentons nos sincères condoléances à sa famille, à tous ses proches et à tous ceux qui ont partagé des moments de danse avec elle.

    Isabelle Magnin
    pour Chorégraphes Associé.e.s

  • Paris//Débat : De la relation entre chorégraphe et amateurs

    Paris//Débat : De la relation entre chorégraphe et amateurs

    micadanses – Festival Bien fait
    Jeudi 6 juin à partir de 18h

    Paris//Débat : De la relation entre chorégraphe et amateurs

    Depuis longtemps les chorégraphes côtoient les amateurs, leur transmettent leurs savoirs et partagent leurs processus de création, expérimentent avec eux des chemins chorégraphiques, les poussent vers une professionnalisation, les mettent en scène dans des créations…

    Nous clarifions dans cette rencontre ces différentes relations, en évoquer la richesse, la diversité mais aussi les contraintes et les règles.

    Invité.e.s
    Christian Bourigault, chorégraphe
    Karla Pollux, chorégraphe
    Léa Poiré, programmatrice et journaliste pour la revue Mouvement
    Samuela Berdah, Pôle ressources professionnelles du CN D

    Modératrices : Micheline Lelièvre et Marjory Duprés

    • Qu’est-ce qui marque la différence entre professionnels et amateurs, où se situe la limite ? Entre niveau technique et investissement ?
    • Quel intérêt y a-t-il à travailler avec des amateurs ?
      Pour le chorégraphe? Un responsable culturel? Un programmateur ?
    • Processus de professionnalisation: Quelles exigences ? Quels moyens ?
    • Processus de création: Est-ce un processus de découverte, de partage, d’expérimentation ?
    • Dimension culturelle de la pratique amateur:
      Liens entre la pratique amateur et la pratique de spectateur ? Apporte-t-elle un éclairage sur la création et les œuvres ? Remplissage de salle ou qualité de l’expérience culturelle ?
    • Quelles sont les règles juridiques dans la création et la diffusion professionnelle qui intègrent des amateurs ? Ces règles peuvent-elles modifier la qualité de la relation, réduire et nuire à ces expériences ?
    • Quelle reconnaissance du travail d’auteur existe-t-il pour le travail réalisé par les chorégraphes avec les amateurs ?en partenariat avec micadanses – Festival Bien Fait.Le débat est suivi par un spectacle gratuit, De la Russie à l’Asie Centrale de Nadejda Loujine à 20h.Vous pouvez consulter le compte rendu ici.
  • Nice 2019//Compte rendu du débat sur les ateliers EAC

    Nice 2019//Compte rendu du débat sur les ateliers EAC

    Jeudi 25 avril 2019 à Nice
    De l’appel à projet à sa réalisation: quelles améliorations?
    Examen de cas concrets

    En collaboration avec la Compagnie Antipodes – Lisie Philip

    Avec cette rencontre, nous amorçons une réflexion concernant la participation des créateurs à l’élaboration de projets artistiques sur des territoires.
    Nous prenons appui sur des dispositifs existants ou en cours dans la région Sud (PACA).
    La rencontre s’organise en trois temps :
    Examen du projet d’origine via l’appel à projet, puis analyse du projet tel que conçu par l’artiste, et pour finir le projet tel qu’il a été possible de le réaliser.

    L’objectif final de cette rencontre est de mettre en lumière comment les artistes
pourraient concevoir et mettre en œuvre des projets en synergie avec les institutions, et d’avoir des outils pour les rencontrer.

    Invités :
    Lisie Philip, Cie Antipodes, projet dans les Hautes Alpes en partenariat avec le Théâtre du Briançonnais
    Miguel Nosibor, Cie En Phase – projet Tous en Bal à Aubagne
    Abdoulaye Trésor Konate, Cie ATeKa, projet 100% EAC à Cannes sur l’année 2017/18


    présents : Lisie Philip – chorégraphe, Miguel Nosibor – chorégraphe, Abdoulaye Trésor Konate – chorégraphe, Laurence Marthouret – chorégraphe, Micheline Lelièvre – chorégraphe et présidente de Chorégraphes Associé.e.s, Graziella Bouchet – chorégraphe, Emilie Garcia, médiatrice spectacle vivant, programmatrice jeune public, à la Mairie de Cannes – direction de la Culture, Isabelle Magnin – chorégraphe et membre du CA de Chorégraphes Associé.e.s, Julie Trouverie, chargée de la communication Chorégraphes associé.e.s


    Introduction et Présentation du syndicat par Micheline Lelièvre

    Présentation par Lisie du lieu studio Antipodes au 109
    C’est un lieu d’échange, de partage, de rencontres, de bouillonnement avec
    – Accueil de mise à disposition pour des temps de résidences des compagnies
    – Ateliers avec des amateurs autour de l’improvisation
    – Lieu de création et de répétition de la cie antipodes
    – Entraînement régulier du danseur
    – Programmation danse
    La compagnie Antipodes ambitionne de faire partie d’un Réseau de lieu de diffusion de Rue en 2020.

    Laurence Marthouret, autre chorégraphe présente au 109, travaille dans l’espace l’Entre-Pont, qu’elle nous présente également : lieu pluridisciplinaire pour la création contemporaine : théâtre, danse, cirque, arts de la rue, arts numériques en lien avec le spectacle vivant. C’est un espace de travail et partage du lieu avec un appel en résidence avec une petite enveloppe financière.


    1. INTRODUCTION

    • Présentation du projet de la rencontre par Micheline Lelièvre
    Cette rencontre est née du constat récurrent que de nombreux appels à projets nous sont proposés, à nous, chorégraphes, par des institutions diverses et que ces projets ne sont pas toujours adaptés à ce que notre travail met en jeu..
    Il y a le point de vue économique : les sommes afférentes ne sont pas toujours en adéquation avec le travail et les frais engagés. Ceci laisse d’ailleurs peut-être planer l’idée d’une méconnaissance partielle de ce qu’implique notre travail.
    Il y a donc aussi l’aspect artistique : comment nous œuvrons, quel temps de préparation, de réflexion, de conception puis de bilan. Est-ce que cela est pris en compte ? Est-ce quantifiable en temps, en argent ? A l’aide d’études de cas nous allons voir si des préconisations sont possibles qui amélioreraient ces propositions.

    • Choix des invités par Isabelle Magnin
    Trois créateurs, trois relations à l’Institution porteuse du projet, trois réalités territoriales différentes : voilà le choix fait pour les invités de cette rencontre.
    Du hip hop à la danse contemporaine en passant par l’afro jazz.
    D’un territoire de montagne peu peuplé à une ville connue et dont la plus grosse ligne budgétaire est celle de la culture, en passant par une ville active d’un point de vue social et culturel depuis fort longtemps
    Il s’agit ici de permettre une exploration élargie, afin de repérer les failles en l’état, d’analyser les dynamiques de la mise en œuvre de ces projets.
    Un dialogue entre politiques, institutions et créateurs pourrait-il ouvrir des perspectives?
    Nous souhaitions établir quelques préconisations indispensables pour les futurs projets impliquant chorégraphes et territoires.

    Miguel Nosibor, Cie En Phase – Aubagne (13)
    Abdoulaye Trésor Konaté, Cie ATeKa – Strasbourg avec une action à Cannes
    Lisie Philip – Cie Antipodes pour un projet dans les Hautes Alpes


    2. ANALYSE DE L’APPEL À PROJET TÉMOIN

    Nous sommes partis d’un appel à projet témoin, reçu par les membres de Chorégraphes Associé.e.s. Il a été décidé de le rendre anonyme.
    Suite à un travail d’analyse, le syndicat a pu établir un budget type, qui est la base de la réflexion et de l’échange. Ce document est distribué aux participants et il se trouve annexe en PJ du compte rendu.

    Analyse du budget – proposition
    L’Axe fort de l’appel à projet est le choix d’un créateur : donc son acte de création est lié à son acte de transmission. C’est un créateur – artiste et pas intervenant.

    Notes :
    1. Le temps d’évaluation final n’est jamais comptabilisé dans le budget (là non plus nous ne l’avons pas compté- erreur de notre part) et c’est indispensable de le prendre en compte.
    2. La notion de droits d’auteurs du budget sont pour préciser non liés à la diffusion et donc à la SACD, et à considérer comme un salaire.
    3. Au vu de l’enveloppe budgétaire, il n’est pas précisé s’il est possible de trouver des coproducteurs sur le projet ou co-financeurs.


    3. PARTAGE D’ESPERIENCES DE CHOREGRAPHES

    Expérience Abdoulaye Trésor Konaté
    Son projet comprend des ateliers EAC pour 200 élèves sur la ville de Cannes, dont c’était la première édition.
    Le projet EAC était lié à une période de résidence (deux semaines non consécutives).
    Le siège de sa compagnie est à Strasbourg.
    Le budget global proposé par la ville était de 10 000€.

    Abdoulaye nous explique que le projet a débuté avec un stage spécifique pour l’équipe pédagogique. La transmission se fait autour autour de son solo. Son équipe est composée par 1 régisseur, 1 regard extérieur, 1 musicien, 1 chorégraphe danseur, soit 4 personnes.
    Pour sa première session, il y a une présence longue de 1 mois, qui correspond à une véritable immersion.

    Le projet a permis un partenariat avec l’école de danse Rosella Hightower : repas et hébergement pris en charge dans la période d’immersion. Par contre, cela était plus complexe pendant les temps de résidence : l’équipe était logée à l’hôtel Ibis.
    Pour exemple : il y a eu à envisager un transport de scénographie, une jarre de 33 litres, qui a rajouté de la complexité et des frais : 120€ de taxi entre le lieu d’hébergement et l’aéroport.
    Il pose la question de la valorisation de l’EAC. Il pointe le fait qu’il n’y ait eu qu’une seule de date de présentation dans le théâtre.
    Ensuite, il nous explique que le temps du projet n’était pas calqué sur l’année scolaire ce qui a provoqué un changement de taille du groupe : il est passé de 230 élèves à un groupe de 15 personnes pour la présentation du travail. Son projet était d’avril à octobre 2018.

    Un des liens positifs est le tissage de liens sur le long terme et la construction de future collaboration avec Brigitte Lefèvre, pour le festival de danse de Cannes.
    Sur le rendu de la présentation, il y a eu bon relais au niveau de la presse locale et nationale : Nice Matin, Télérama, TF1, etc.
    Il fait le constat que la fin de la résidence était plus complexe. La compagnie a dû beaucoup s’engager humainement et financièrement dans ce projet, mais tout ceci dans l’espoir de construire pour le futur. Il y a eu un beau rayonnement du projet par la suite avec un suivi et rencontre entre le Conservatoire de Charleville et l’école de Rosella Hightower.

     

    Expérience Miguel Nosibor
    Nous avons proposé à Miguel de présenter le projet Tous en Bal : un projet d’atelier participatif qui débouche sur un grand bal hip-hop qui se déroule lors du festival Impulsion, géré par sa compagnie. Il défend un axe important de danseur et chorégraphe et travaille via la structure de sa compagnie, En Phase, pour poser ses projets déployés sur le territoire, avec une attention particulière au public « empêché » et en milieu scolaire.
    Issu de la génération des premiers danseurs hip hop, son travail est constitué par un aller et retour permanent entre création et transmission.

    Son partenaire financier qui permet la mise en œuvre du projet est le Fonds de dotation Chœur à l’ouvrage, pour un financement à hauteur de 20 000€ sur une année civile. Ce financement permet la tenue de 2 ateliers par mois, sur toute l’année et la prise en charge de frais relatifs à la restitution. Danseurs professionnels et amateurs se côtoient, des rencontres en amont pour préparer l’événement : réception de public avec petit déjeuner convivial, laboratoire chorégraphique ludique avec des danseurs de la compagnie. Cela constitue un public régulier d’environ 80 personnes et 350 personnes lors de la première restitution. Pour mener à bien son projet, il a décidé de s’entourer d’un coordinateur de projet et d’une administratrice, qui l’accompagnent afin qu’il puisse conserver son rôle de directeur artistique sur le terrain.
    Au début de sa compagnie, avec son administratrice, il a fait le choix de beaucoup s’investir dans la transmission et d’engranger ainsi des ressources. Il reconnaît ne pas être malheureusement payé à la hauteur de son engagement et de son travail. Les crédits des ateliers pédagogiques sont une ressource pour les créations et l’artistique.

    Pour le festival Impulsion, le budget estimé est de l’ordre de 120 000€, cette troisième édition est réalisée avec un budget de 90 000€ (subvention et autres). Le festival fonctionne grâce à beaucoup de bonne volonté et de bénévoles. Dans son rapport avec le public et la compagnie, il met en place des moments d’échange et de rencontre avec une volonté de transparence. Il a choisi de répondre aux appels à projets qui sont au plus proches de la réalité de la compagnie et de ne pas dévoyer son projet artistique pour rentrer dans l’appel à projet. Enfin il défend un travail en collaboration dans les montages de projet avec les différents partenaires.

     

    Expérience Lisie Philip
    Elle n’a jamais fait d’appel à projets.
    Elle fait des projets pédagogiques depuis 2000 car elle a été appelée en direct par des enseignants (écoles, collèges, lycées …)

    Elle partage avec nous son expérience avec le théâtre de Briançonnais. Un des axes de la compagnie est la danse dans l’espace public ou des espaces atypiques. Le directeur du Théâtre lui passe commande d’un spectacle de danse qui doit aboutir en décembre. Le projet ne pouvant être prévu en extérieur, au vu des conditions climatiques, c’est un peu compliqué. Le directeur donne carte blanche à Lisie pour lui proposer son projet. Au vu des conditions budgétaires beaucoup trop restreintes, il évolue et devient une Vidéo danse. Pendant 3 mois, chorégraphe et vidéaste passent 2 jours par mois sur place pour filmer la matière des ateliers. Ensuite il y aura tout un temps de travail d’écriture, traitement, montage, etc. La thématique choisie est trans-générationnelle. Lisie avait pour thème la mémoire. Elle a travaillé avec des enfants, des personnes âgées en EPAD, et des groupes d’habitants de la ville.
    Même sur la vidéo (et en particulier sur le montage), la compagnie a tenu que le budget soit respecté, ce ne fut pas facile, mais l’équipe administrative du théâtre du Briançonnais a entendu et compris cette condition

    Par la suite, Lisie a continué ses actions pédagogiques dans l’académie de Nice. Elle a été appelée par la chargée de mission danse de l’Éducation Nationale, pour une résidence d’artiste en collaboration avec la Scène 55. Ce qui correspondait en fait à des ateliers pédagogiques. Elle avait deux classes de 4e : 9h par classe pendant 3 mois, soit 3H par mois. Elle explique que le rapport avec l’équipe pédagogique est important et que celle-ci doit s’impliquer dans le travail.
    Elle a senti le projet mal parti mais qui se termine bien au final avec une adhésion totale des élèves et des enseignants.


    4. REFLEXIONS GENERALES ET PRECONISATION

    La Sacd doit pouvoir être capable d’accepter le dépôt de ce travail de transmission et des processus de création de ces œuvres et pas uniquement l’œuvre en tant que telle. La Sacd est au service des auteurs et il faut qu’elle fasse des efforts pour répondre à leurs besoins.

    – La problématique temps de travail et temps de transport est un élément à ne pas négliger autant pour l’équipe qui fait l’appel à projet, que pour la structure qui fait le choix de l’artiste (artiste hors de la région), de même pour la mise en place des ateliers …

    Envisager le travail d’ateliers avec les enfants pas uniquement comme un temps de pratique de danse mais aussi essayer d’autres aspects (technique, écriture, dessin, etc) Ne pas oublier que les enfants n’ont pas choisi de faire ses ateliers, donc comment fait-on sur des temps en immersion, construire ensemble faire des propositions autres ?

    Emilie Garcia – pour la Ville de Cannes
    L’appel à projet 2019/2020 de la Mairie de Cannes est en cours de rédaction. Ce sera la troisième édition de la résidence de transmission avec un chorégraphe financée par la DRAC PACA.

    La ville de Cannes a été une pionnière dans l’expérimentation du 100% EAC. Son travail en matière d’éducation artistique et culturelle lui a valu l’obtention du conventionnement d’intérêt national Scène « Art, enfance, jeunesse ».

    Elle revendique un travail de valorisation de l’œuvre artistique et de co-construction du projet de résidence avec les équipes pédagogiques (chef d’établissement et enseignants).
    Elle partage le fait que qu’il n’y a pas obligation que tous les enfants de l’établissement scolaire participent à des ateliers de pratique ; mais que chaque classe et les enseignants intéressés puissent valoriser la présence de l’artiste en créant des liens avec les disciplines pédagogiques et les apprentissages. Le projet artistique doit rayonner sur l’ensemble des élèves et sur la vie de l’établissement.

    PRECONISATIONS

    – Notifier sur l’appel à projet les contraintes économiques du versement de la subvention (si c’est en deux années consécutives- deux exercices comptables par exemple)
    – insister sur la notion d’artistes et non d’intervenant
    – prévoir la directeur.trice de l’école, comme membre du comité de sélection de jury de l’équipe artistique
    – le projet co-construit entre les partenaires
    pas de saupoudrage, mais recentrer sur une école
    – prévoir que la restitution soit valorisée et qu’une trace soit gardée dans les archives de la ville
    – alerter sur l’implication de l’équipe scolaire
    – être attentif sur le rapport temps / enveloppe financière dans un cadre égalitaire
    ne pas être dans la consommation des ateliers de danse
    être vigilant sur les frais annexes
    – prévoir une date de diffusion du répertoire de la compagnie sur le territoire à définir à N ou N+1 suivant les problématiques de chacun.

    La rencontre s’est clôturée vers 17h.


    DOCUMENTS ANNEXES

    Budget de l’appel à projet témoin PDF

    Compte Rendu de la rencontre PDF

  • Appel à contribution à la 4ème brochure

    Appel à contribution à la 4ème brochure

    Appel à contribution à la 4ème brochure
    Sujet: le(s) métier(s) de chorégraphe.

    Jusqu’à la fin du mois de mai 2019

    Participez et contribuez à la prochaine brochure de Chorégraphes associée.e.s en prenant rendez-vous avec un des 12 membres du Conseil d’administration (liste ici). Vous répondrez à 3 questions, votre contribution apparaitra dans la brochure sur nos métiers.
    Si vous souhaitez contribuer, envoyez un message à info@choregraphesassocies.org et vous serez mis en relation avec un membre du Conseil d’administration pour partager un moment autour de ces trois questions.

    Pour rappel, vous pouvez toujours télécharger les précédentes brochures :

    • Avril 2018, 3ème brochure, Chorégraphes dans la société, Inventer et construire (pdf à télécharger)

    • Mai 2017, 2ème brochure, Chorégraphes Associé.e.s en débats (pdf)

    • Février 2017, 1ere brochure, 1ere brochure, Chorégraphes, un état des lieux (pdf)

  • Nice//Débat : De l’appel à projet à sa réalisation: quelles améliorations?

    Nice//Débat : De l’appel à projet à sa réalisation: quelles améliorations?

    En collaboration avec la Compagnie Antipodes – Lisie Philip

    VENDREDI 25 AVRIL 2019 10h-17h
    De l’appel à projet à sa réalisation: quelles améliorations?
    Examen de cas concrets

    Avec cette rencontre, nous amorçons une réflexion concernant la participation des créateurs à l’élaboration de projets artistiques sur des territoires. Nous prenons appui sur des dispositifs existants ou en cours dans la région Sud (PACA).
    La rencontre s’organise en trois temps : Examen du projet d’origine via l’appel à projet, puis analyse du projet tel que conçu par l’artiste, et pour finir le projet tel qu’il a été possible de le réaliser.
    L’objectif final de cette rencontre est de mettre en lumière comment les artistes
pourraient concevoir et mettre en œuvre des projets en synergie avec les institutions, et d’avoir des outils pour les rencontrer.

    Invité.e.s
    Abdoulaye Trésor Konate, Cie ATeKa – projet 100% EAC à Cannes sur l’année 2017/18
    Miguel Nosibor, Cie En Phase – projet Tous en Bal à Aubagne
    Lisie Philip, Cie Antipodes – projet dans les Hautes Alpes en partenariat avec le Théâtre du Briançonnais

    Déroulement de la journée

    10h00 : accueil au studio Antipodes
    • 10h30-11h •
    Introduction, présentation des invités
    A partir d’un appel à projet choisi,
    étude de faisabilité
    • 11h-12h30 •
    Examen des projets tels que proposés par les institutions aux artistes invités
    Pause déjeuner*
    • 13h30-17h •
    – Examen et échanges : comment les artistes invités ont répondu à leur appel à projet
    – Propositions et préconisations : comment rendre ces appels à projet en synergie et concordance avec la réalité du terrain.

    Infos pratiques
    Lieu de la rencontre : studio Antipodes, le 109, 89 route de Turin à Nice (Tram 1 direction Pasteur, descendre à Vauban puis 10mn à pied)
    Inscription & information : info@choregraphesassocies.org
    *** Prévoir un repas pour manger sur place ***

  • Assemblée Générale 2019

    Assemblée Générale 2019

    ASSEMBLÉE GÉNERALE
    Vendredi 7 juin 2019 18h00-20h30
    à l’auditorium de la Maison des Auteurs – SACD à Paris

    Incription / donner votre pouvoir si vous êtes absent / Mettre à jour votre adhésion

    ORDRE DU JOUR

    – Rapport moral & Bilan des activités 2018
    – Rapport financier 2018 et approbation des comptes de l’exercice 2018
    – Perspectives 2019-20
    – Election du Conseil d’Administration


    Chères adhérentes et chers adhérents.

    Nous avons le plaisir de vous inviter à l’Assemblée Générale.

    Si vous ne pouvez venir, merci de remplir le pourvoir (voir procédure ci-dessous).
    Nous avons besoin de vos votes pour atteindre le quorum lors de l’AG.

    Pour rappel, voici un bilan des actions menées par Chorégraphes Associé.e.s depuis la dernière Assemblée Générale.

    68 Adhérents en 2018
    (augmentation de 8% par rapport 2017)
    1 publication de brochure
    Chorégraphes dans la société, inventer et construire – avril 2018
    2 débats et événements
    – Présentation de la nouvelle brochure à Paris
    – Débat et rencontre au Festival d’Avignon
    un nouveau site internet
    avec plus d’articles et plus d’outils pour vous
    Chantiers Syndicaux
    AFDAS – AGESSA – SystèmeD(anse), Consultation DGCA,
    Ministères, Construction et partenariat réseau
    Mise en place du prélèvement automatique
    Pour la campagne d’adhésion 2019


    Etre adhérent

    – Intégrer le syndicat de chorégraphes qui vous défend et manifeste en votre nom
    – Voter lors de cette Assemblée Générale, prendre part aux décisions
    – Imaginer des mouvements à mener en actes et en paroles
    – Poser votre candidature pour être membre du Conseil d’Administration

    Devenir membre du CA

    – Participer au rôle de vigie pour tous les auteurs chorégraphiques
    – Prendre part et être décisionnaire des actions du syndicat
    – Croiser son expérience de chorégraphe et apporter son regard sur le métier
    – Porter la parole auprès des institutions, des professionnels de la danse et du spectacle vivant, du public
    – Agir, manifester, imaginer, penser, créer, se rencontrer, communiquer, soutenir
    – Se positionner en accord avec les professionnels.


    Candidature pour être membre du Conseil d’Administration

    Les candidatures peuvent être reçues jusqu’au jour de l’Assemblée Générale ; mais il est préférable de communiquer votre intention à un membre du CA ou d’écrire à info@choregraphesassocies.org

    Infos pratiques

    Contact Julie Trouverie, Communication et Logistique, julietrouverie@gmail.com
    Accueil
    à partir de 18h à l’auditorium de la Maison des Auteurs – SACD, 7 rue Ballu, 75009 Paris, M° Blanche

  • Billet d’humeur : paysage chorégraphique mineur

    Billet d’humeur : paysage chorégraphique mineur

    Le 26 mars 2019 à Albi, Chorégraphes Associé.e.s a participé à la 4e Rencontre Nationale Danse, organisé par la Fédération Nationale des Organismes Départementaux de Développement des Arts Vivants et la Platefome.

    Lors de cette rencontre, la chorégraphe Patricia Ferrara est intervenue. Elle a accepté de partager son texte au titre d’un billet d’humeur sur notre invitation. Chorégraphes Associé.e.s réaffirme sa volonté de se faire le relais des chorégraphes. Le voici:

    On m’invite à exposer aujourd’hui les raisons de la rupture que j’ai opérée fin 2016 par rapport à l’institution, notamment dans le cadre d’un conventionnement avec la Région et d’une aide à la structuration avec la DRAC. Je n’aurai sans doute pas su répondre avec précision à cette période-là ; les choses étaient alors trop embrouillées. Depuis j’ai défait l’écheveau de ce qui a motivé cette décision, où du moins j’en parle avec plus de sérénité.

    Cette décision a été longue à acter, cela a pris presque trois ans. Je disais alors : « Je quitte l’entreprenariat culturel, je ne suis plus patronne ». Si j’avais eu le désir et la nécessité, à un moment de mon parcours, d’intégrer les dispositifs institutionnels de conventionnement (qui ont pour corolaires la structuration en compagnie), il était temps pour moi de passer à autre chose, de retrouver de la légèreté. Je suis heureuse de l’ensemble des projets réalisés en tant que compagnie ; bien des créations n’auraient pu être réalisées sans les financements publics. C’est précieux, indispensable et résolument constructif quand il s’agit notamment d’ouvrir des espaces de recherche. Mais, comme nous le savons tous ici, il y a aussi des effets pervers notamment liés aux injonctions de l’appareil administratif et politique encadrant les pratiques artistiques. Et la nomenclature même des dossiers de demande de subventions éclaire sur les attendus ; stratégies, objectifs, dynamique entrepreneuriale, évaluations ; le monde de l’art est comme tout autre domaine soumis au dictat d’une économie capitaliste banalisée et décomplexée.

    Je ne tenais pas à participer à la grande fête du divertissement généralisé et à la production grandissante d’objets culturels. Je voulais (je veux) être mue par d’impérieuses nécessités et par des idéaux. Les processus créatifs ont toujours été pour moi des outils de connaissance et de compréhension du monde.

    Il est important et peut-être honnête aussi de dire que j’avais besoin de faire un retour sur moi, ayant terminé un cycle, je ne voulais pas être dans une redite, ou être une faiseuse. Et je ne savais pas combien de temps il me faudrait pour réarticuler une pensée autonome, vivifiante et partageable. Il m’était impossible dans le contexte de l’entreprenariat de prendre ce temps pour faire le vide.

    Mon parcours d’artiste n’est pas linéaire, loin s’en faut et je n’ai pas un profil à faire carrière. J’ai des ambitions, mais elles sont ailleurs.

    Il y a bien entendu la manière artistique de faire apparaître sa vision du monde, sur un plateau en ce qui concerne le spectacle vivant. Mais au regard (justement) du monde comme il va, j’avais besoin d’affirmer une posture et d’appliquer certaines de mes convictions à moi-même. Il me restait la désertion en arrêtant de produire.

    Donc, cette rupture, je ne l’ai pas opérée contre l’institution mais pour moi, tentant de garder intact ce qui est au cœur de ma pratique de danseuse, un choix qui n’est pas sans conséquence ; les regards se sont détournés et je fais face à une précarité relative puisque je parviens encore à être intermittente du spectacle.

    J’ai évoqué précédemment la question du temps. Elle me semble essentielle. Quand j’étais en compagnie, il nous fallait être constamment dans la prospection, la projection, l’anticipation. J’ai voulu bannir de mon vocabulaire le mot projet ; bannir aussi le mot production lui préférant celui d’ouvrage. Nous sommes tous pris dans une course éperdue, pas seulement les artistes. Mais justement, n’est-il pas de notre responsabilité à nous, artistes, en tant que libres penseurs, censé être plus ou moins en marge de la société, de prendre acte et d’aller à contre-courant plutôt que d’être les fers de lance de ce mouvement frénétique et stérile.

    Si le travail en compagnie accompagné d’une équipe administrative semblait être la solution pour avoir plus de temps pour créer, cela s’est en fait traduit graduellement par un manque de disponibilité à la question de l’art qui s’éloignait toujours plus de jour en jour. Je ne parle pas de l’art comme production d’objet culturel, mais comme constitutif de la vie même.

    Le temps est, de mon point de vue, notre bien le plus précieux alors prendre le temps de faire, défaire, mal faire, refaire cela fait partie intégrante de ma pratique d’artiste. J’avais besoin d’être à l’écoute de ce qui advient, de laisser venir, de sortir des rapports de pure extériorité, de ralentir ; décroître diront d’autres. Prendre le temps donc et vivre au présent « dans un régime de vérité, d’ouverture et de sensibilité à ce qui est là.»

    Ce qui m’a poussé à me repositionner vient également du constat que tout le monde fait d’un délitement du sens ; ce que je faisais n’avait plus de sens. J’ai attribué ce malaise à ce que j’appelle un phénomène de recouvrement. Ce phénomène de recouvrement, c’est l’effacement rapide et incessant d’une chose par une autre. J’ai tenté de résister en entrant dans des processus longs et lents, ne cherchant pas à reproduire ou à modéliser des processus de création. Mais je me suis heurtée à un principe de réalité, la machine culturelle à ses dictats ; il faut bien jouer le jeu à minima.

    Il y a donc la question d’une économie ultra-libérale qui infiltre chaque espace de la société, la question du temps mais aussi, plus difficile à exposer, la question de la représentation. Je me suis trouvée face à une aporie, celle de penser un art sans forme, un art non représenté. De Rousseau à Rancière, en passant par Bougnoux, des penseurs m’ont aidée à débrouiller cet épineux sujet de la représentation. La crise des représentations qu’elles soient politiques, artistiques ou religieuses traverse et ébranle notre société contemporaine ; impossible donc de ne pas se confronter à cette question. De plus, évoquer la question de la représentation, c’est aussi interroger les représentations ; croyances, systèmes de valeurs, habitudes, hiérarchie sont autant de concepts à faire vaciller. Mais encore faut-il en ressentir la nécessité ; nécessité de questionner ce qui est communément admis pour entrer dans l’ère du doute, de l’inconfort et de la recherche.

    Actuellement, je travaille avec de petites économies et de grandes ambitions pour la danse. J’éprouve le besoin de me diluer dans le tissu social plutôt que d’affirmer mes propres contours, contours qui délimiterait un territoire artistique. Je fais des propositions de travail en commun, en invitant des danseurs (ce qui ne fait pas de moi une chorégraphe, mais plus une rassembleuse) et nous cherchons à accompagner l’apparition ou l’épanouissement d’une danse. J’organise une manière de travail ; entre performances, ateliers, cours… Et par l’écriture et le dessin, sur l’espace de la page, je dépose quelques traces de danse.

    Je suis solidaire de ce paysage chorégraphique mineur où les femmes prédominent. Des femmes qui œuvrent avec des exigences de travail jamais entamées par la fragilité du cadre dans lequel elles évoluent.
    Je pense à un livre, Ce qui n’a pas de prix d’Annie Lebrun. Elle y fait une critique du monde de l’art contemporain.
    Cette phrase d’Olivia Rosenthal pour finir :
    « Et plutôt que de décrire la catastrophe et de la déplorer tout en continuant à développer un discours et des actes qui consolident l’économie de marché défendez les êtres et les choses petits et fragiles au lieu d’admirer ce qui est gros, grand et solide et qui de ce fait n’a pas besoin de votre concours.»

    Patricia Ferrara, mars 2019

  • Trop peu de femmes

    Trop peu de femmes

    Communiqué de presse édité le 02/04/2019

    Chorégraphes Associé.e.s s’indigne du peu de femmes chorégraphes présentes lors du festival Séquences Danse au 104 à Paris.

    Sur plus d’une quinzaine d’auteurs chorégraphiques, deux femmes seulement sont programmées.

    Dans quelle mesure, au delà de la parité, une telle programmation représente-t-elle le paysage chorégraphique actuel ?

  • Vœux 2019

    Présences, débats et événements sur le territoire
    Nice, Paris, Festival d’Avignon, Strasbourg, Lille

    1 publication de brochure
    Enquête sur toute la France : Définition du métier de chorégraphe

    Création d’une application web
    pour le référencement des propositions chorégraphiques sur un territoire

  • Disparition de Jean Cébron

    Disparition de Jean Cébron

    Communiqué de presse édité le 05/02/2019

    Disparition de Jean Cébron

    Nous avons appris avec tristesse la disparition de Jean Cébron, interprète inoubliable du rôle de la mort dans La Table Verte de Kurt Jooss.

    Chorégraphe salué par la presse new-yorkaise comme «le Paul Klee de la danse» il fut partenaire de Pina Bausch et, surtout, un immense pédagogue, transmettant mieux que quiconque les arcanes du style Jooss/Leeder à d’innombrables danseurs.

    Nous présentons à ses proches toutes nos condoléances.

    Virginia Heinen, chorégraphe

     

    pour Chorégraphes Associé.e.s